gain ou perte de chance?

Ayant récemment assisté a une conférence sur le sujet des vaccins protégeant contre le cancer du col de l’utérus,
( sur laquelle je suis censée rédiger un article élogieux ) , j’ai des doutes sur les vaccins censés protéger contre le cancer du col

Voila quelques raisons
– ces vaccins immunisant contre 2 ou 4 virus HPV (papillomavirus), censés favoriser le risque de cancer. Mais quelles sont les preuves que ces virus la sont les seuls impliqués, car il y a plus de 20 HPV différents
– le principe du vaccin est d’induire une très forte immunité sanguine avec des anticorps qui vont se concentrer dans la région du col de l’utérus. Déja la très forte réaction immunitaire est possiblement dangereuse, ensuite je ne vois pas très bien comment les anticorps iraient se fixer seulement la ou on le souhaite
– dernier point, on prévoit ainsi d’éviter un risque potentiel dans … 20 ans. Puisque les cancers du col des jeunes femmes vaccinées commenceront, comme cela est classique, après la quarantaine . Donc en pratique, l’efficacité du vaccin ne sera confirmée que dans 20 ans.
C’est donc une affaire en or pour les labo, 20 ans de vente assurée, avant de connaitre la réalité de la baisse de risque… qui est scientifiquement impossible a affirmer avant.
Dans tous les cas, ce sera une excellente affaire pour les labos. . 20 ans de vente de produits, avant de dire si ça marche ou pas. Peut-être moins si des effets secondaires apparaissent, mais ils auront déja gagné suffisamment d’argent pour faire face aux éventuels procès. Et puis, prévoyant les critiques, ils ont déja devancé, dès le départ , une partie de l’inefficacité, en affirmant dans les pub que cela protège contre seulement 70% des cancers du col. Ce qui veut dire qu’il faudra  démontrer seulement une baisse de l’incidence du cancer dans 20 ans
.

Tous ces arguments , ceux des labo et ceux qu’on peut opposer, rendent sceptiques sur ces produits soit disant miracle
Maintenant je me mets a la place de celles qui ont des filles concernées, et je crois que c’est TRES difficile. Quelque soit le choix fait par la maman, vacciner ou non la fille, elle pourra se le voir reprocher….

Si le vaccin démontre son efficacité et que la mère a refusé le vaccin..
si le vaccin a des effets indésirables et que la mère l’a accepté…

Ce n’est pas une décision facile.

Méditez mes arguments.
Mais je veux être honnête et assumer courageusement de vous dire ce que je ferais, si ma fille avait encore 13 ans, ce qui n’est plus le cas.
Malgré tous les arguments négatifs que je viens d’énoncer, je ne voudrais surement pas perdre une chance de protéger l’avenir de ma fille, et donc je la ferais vacciner.

9 commentaires sur “gain ou perte de chance?

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  1. Vous êtes très très courageuse, en tant que médecin d’avoir écrit un tel article , d’avoir donné les informations précises, de souligner le profit financier des labos et la prévision de ceux- ci au cas où « ça ne marcherait pas » … Bravo, bravo!!! on ne peut que vous louer d’avoir autant de franchise. Un grand merci . Josy

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  2. Bonjour, Moi, je suis mère d’une fille qui, meme si elle n’a plus 13 ans, serait susceptible d’etre vaccinée. Comme elle est majeure, ce n’est plus à moi, mais à elle de prendre la décision. Cela étant, si la décision me revenait, je ne crois pas que je la ferais vacciner. Je suis peut-être cynique mais je me rappelle combien la radioactivité a été présentée, à l’époque de sa découverte, comme la panacée. Et tout cela pour un risque qui reste hypothétique et lointain…

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  3. En ce qui me concerne,je ne la ferais pas vacciner:pas assez de recul. Et d’éventuels effets secondaires … Déjà que pour l’hépatite B ,j’ai trainé les pieds mais fini par ceder …Le fils de ma collègue a developpé une sclérose dermique qui a peut etre été déclanchée par le vaccin…

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  4. En effet, c’est pas simple. Il y a aussi le risque de glissement vers d’autres sérotypes du virus. Je me rappelle d’une professeur de bactériologie qui a fait vacciner ses enfants contre le méningo B… Vu que ça touche des personnes en pleine santé et que l’on ne peut pas savoir si on sera résistant ou pas par avance.

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  5. Et bien moi, qui me posais la question ,après vous avoir lu j’ai cessé de me la poser et ce malgré votre conclusion . Trop d’arguments qui me confortent dans mes réticences . Je découvre cet espace et je reviendrai Bien à vous Pum’

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  6. Bonjour, j’ai vu que tu t’étais connectée sur notre blog, merci. Quant à la vaccination, j’ai une fille qui a maintenant 19 ans mais quand le vaccin est sorti sur le marché, nous sommes allées voir le médecin de famille. Celui ci nous avait déconseillé de faire le vaccin devant la multitudes de virus existant, et parce qu’on n’avait pas assez de recul par rapport aux effets secondaires. Mireille

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  7. J’ai découvert votre blog depuis quelque jours et je remonte le temps. Certains de vos articles m’ont touchés et donnés l’envie d’intervenir; mais trop anciens,  je n’ai pas osé. Aujourd’hui, j’ose, car la réalité a rejoint le virtuel et votre article est plus que jamais d’actualité. Chère Marion, tous mes encouragements pour vous et aussi pour votre blog. Bien à vous. Catherine.       

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    1. Merci de ce commentaire qui me touche, n’hésitez pas, Catherine à en faire d’autres. C’est toujours instructif de connaitre les réflexions que l’on a inspiré à ses lecteurs, cela nourrit l’inspiration.

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