Comme je regrette tout ce temps durant lequel je me suis trouvée grosse, trop grosse, toujours trop grosse, et de ce fait au régime permanent
Régimes incessants qui m’ont finalement conduite, comme toutes les autres, à prendre environ 1 kilo par année de mariage… sauf que vient le moment des comptes: 29 ans de mariage, cela fait bien 29 kilos
On pourrait croire qu’un médecin est capable de se raisonner, d’être en tout raisonnable. Eh bien non . Et pour moi, qui ai su arrêter de fumer sans aucune difficulté particulière, l’arrêt de surmanger est une gageure impossible, bien plus dure manifestement que l’arrêt du tabac.
Une chose est acquise: depuis que je ne fais plus de régime, après avoir dans une première phase pris 10 kilos, j’ai obtenu une stabilisation. Au moins 4 ans que je ne grossis plus.
Seulement une autre chose est certaine: si je mange moins, je ne maigris pas… Donc il est clair que si je veux maigrir je devrais commencer par une phase de starter qui me mette en déficit calorique pour quelques jours
Il est non moins clair que je suis totalement incapable de suivre une telle démarche
Et encore plus obscur que je ne comprends pas mon absence de motivation, balançant entre une furieuse et cruelle envie d’être moins grosse, et une non moins furieuse et cruelle réticence à faire quoi que ce fut en ce sens, sauf à y penser sans arrêt et a me lamenter sur ma triste silouhette de la grosse mémé croisée dans les glaces, rencontrée par surprise sur les photos, et que pourtant, je ne me crois pas être, dans je me refuse a être grosse dans ma tête..
Cris et Chuchotements Médicaux 
Vous décrivez si bien ma vie : Pour moi c’est 15 kg en 5 ans d’un travail usant. Eh oui, il n’y pas que le mariage qui tue à petit feu… J’ai toujours un choc quand je me vois actuellement (photos, vitrine, miroirs) car une partie de moi se croit encore dans son corps svelte – voire limite maigre- de sportive. Je suis régulièrement étonnée de ne pas pouvoir passer un chemisier taille 38 (alors que je rentre tout juste dans du 44). Malgré tout, je n’arrive pas à réagir, à transformer le dégoût que m’inspire mon corps en motivation pour passer à l’action. Je me comprends de moins en moins !
J’aimeJ’aime
on attend toujours un déclic. viendra t’il ?
J’aimeJ’aime
Bonjour, J’ai l’impression que le déclic ne vient jamais seul. Pour parler égoïstement de moi, j’en ai eu un fin 2008 : j’ai arrêté de fumer, entamé un rééquilibrage alimentaire, repris le sport, et décidé de changer de boulot. Résultat : 7 mois sans clope, -8 kg, et je commence mon nouveau job dans 1 mois 1/2. Je pense que notre Coco (je suis arrivée ici via son blog, et ce que j’ai lu m’a plu) a entamé son kilotuage en arrivant à Paris et en commençant une nouvelle vie. Bref, c’est probablement très difficile de ne changer qu’une mauvaise habitude… C’est mon avis qui n’engage que moi !
J’aimeJ’aime
je suis assez d’accord, et j’aimerais bien changer aussi de vie, mais ce n’est pas si simple, en tous cas pas si simple à mon âge;
J’aimeJ’aime
Vous pensez vraiment que c’est une question d’âge ? Je crois que l’âge importe peu, et que c’est une excuse qui cache d’autres raisons, qui peuvent être d’excellentes raisons fort honorables, mais plus difficiles à exprimer. Loin de moi l’idée que « quand on veut, on peut » : je sais bien que ce n’est jamais si simple !!
J’aimeJ’aime
Perdre du poids c´est aussi une question de temps et une question d´occupation. Quid lorsque votre médecin vous demande de perdre du poids et qu´on vous innonde au sens propre de boulot a échéance courte? Personnellement j´ai perdu mon physique de sportif et j´ai toujours la nostalgie du temps ou je faisais du marathon, ou je visitais tous les clubs d´alsace de tennis pour gagner et m´amuser, ou je nageais tous les matins. Heureusement qu´ß il y a une salle de sport en bas de mon immeuble que je visite le minimum syndical mais j´y vais et j´aime ca.
J’aimeJ’aime