Grosse déception.

Entretien de boulot ce jour

La situation totalement surréaliste qu’on met des jours à digérer, en passant par toutes les phases de digestion psychique.


La première phase, à peine sortie d l’entretien, c’est une absence de réaction, juste de l’étonnement.. . En fait, tu es venue pour t’entendre dire qu’on te prendrait bien mais que l’on n’a ni budget, ni autorisation de la direction centrale. Cela a été balancé après même pas 5 minutes d’entretien, mais n’a pas abrégé la rencontre, d’une durée de plus d’une heure, au cours de laquelle le patron a parlé quasiment sans arrêt. 


Dans l’heure qui suit, tu réalises que tu es déçue, parce que quand même, un patron qui t’a déjà vu il y a 6 mois, et qui accepte de te revoir, sincèrement, tu attendais des propositions concrètes.


Ensuite, tu te mets à analyser la situation d’un second degré. Le bonhomme, il a monopolisé la parole. Il n’a pas arrêté de parler, de problèmes de boulot, bien sur… mais… il ne t’a posé aucune question. Tu n’as pas réussi à caser grand-chose. Vous avez devisé comme de vieux amis, sur des sujets que vous connaissiez à fond tous 2. Tu as bien observé qu’il était en train de rédécouvrir l’eau chaude, en t’annonçant comme de futures innovations des trucs qui étaient dans les tiroirs depuis des années. Mais ou voulait t’il en venir, en fait ? Pourquoi donc te raconter tout ça ? En te précisant que c’était confidentiel, en plus ! Besoin de parler avec quelqu’un, c’est sur et certain, mais pourquoi à toi, puisqu’il n’a pas de poste à te proposer… 


Quelques heures plus tard, la déception s’estompe, et s’installe petit à petit de l’énervement, presque la rancœur. Quoi, c’est vrai, au nom de quoi te rencontre t’il si c’est pour te laisser sur le carreau sans aucune ouverture. De la gueule de qui on se fout ?


Quelques heures plus loin, juste avant de se coucher, tu te répètes que certes, c’est un boulot dont tu as très envie , mais qu’il serait raisonnable de renoncer. Tu te souviens que tu en as démissionné il y a 2 ans, pour des raisons totalement irréfutables, avec un autre que lui. Que tu n’es plus dans la place, et qu’y rentrer à nouveau ne sera pas si simple que tu l’espérais. Qu’en plus, c’est un panier de crabe, marqué par une dépendance financière loin des préoccupations médicales, et asservie aux décisions d’une direction centrale, qui ne veut pas embaucher de médecin car elle en a peur.

 

Tu le sais bien, pourtant, à quel point ils ont peur des médecins et de les faire entrer dans le management.


Finalement, tu vas te coucher, en sachant que demain est certes un autre jour, mais qu’une envie de réaliser une ambition, ça ne passe, hélas, pas comme ça. 

 

Le lendemain

De la déception et de la rancoeur, le métabolisme psychique a fait son oeuvre nocturne. De l’étonnement, à l’agacement, est arrivé l’impression d’humiliation suive du salvateur sentiment de rage. Il faut se libérer de ça !!!

 Survient alors, par hasard, déja, une occasion prolongée de revoir le patron. Une réunion de 2 heures, et il se trouve sans le faire exprès assis face à toi. Et la, 2 heures durant, il regarde de côté de manière à éviter mon regard ! Inélégant, et même pas courageux ! Tu en sors avec une sensation de victoire, finalement, le plus gêné ce n’est pas toi.

 

Quelques jours plus tard

Le moment est enfin venu de laisser tomber, de passer à autre chose. Pour autant, construire son projet n’est pas si simple quand on a trop de sujet d’intérêts et que l’on part dans toutes les directions. En premier : rédiger vraiment le livre en jachère  depuis plusieurs mois sur les douleurs abdominales… Date butoir: fin juillet.. à suivre.


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