Médecins des villes et Médecins des champs

Autrefois le médecin des villes
N’invitait pas le médecin des champs
D’une façon fort civile
Il lui laissait les mécréants

Sur le bureau de la ministre
La réélection se trouva compromise
Les campagnes devenaient bien vides
Des déserts, très loin,  les médecins s’éloignaient

Son régal fut fort peu honnête,
Elle savait qu’il manquait de médecins
Elle choisit d’être la trouble-fête
Elle qui aimait tant contraindre les praticiens

Dans les campagnes et les villages
Elle voulait mettre contraintes et interdits
Afin que les médecins en ville ne détalent,
Et que les maisons de santé ne restent pas vides.

La médecine baisse, les médecins  se retirent
Médecins en campagne plein en faut 
Et pourtant le Citadin de dire :
Mais chez nous déjà peu de médecins et trop de boulot..

C’est assez, dit la Rustique ;
Demain au désert vous viendrez tous la bas.
Et on ne vous payera même pas
Le tiers-payant généralisé sera
Fini les festins de roi

Fini de choisir, c’est d’obéir maintenant qu’il s’agit
Médecins, vous travaillerez au désert et sans loisirs
Adieu qualité de vie. Fi de la médecine libérale
La politique peut vous  faire rompre !

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