La chance de ne pas pouvoir travailler plus…

Finalement, j’ai de la chance…

La chance d’avoir un bureau partagé…

J’explique. Nous sommes  4 associées et disposons de 2 bureaux de consultation.  Ce sont nos bureaux uniquement quand nous sommes en consultation. Le reste du temps, le bureau est à un autre médecin.

En pratique, cela veut dire que nous n’avons pas de liberté pour ajouter des consultations supplémentaires, et donc pour augmenter notre nombre de consultations de manière à faire face à l’explosion des demandes de rendez-vous.  En effet, à l’heure actuelle, un phénomène inhabituel s’aggrave un peu plus chaque jour : la demande augmente de manière presque exponentielle, et les délais de rendez-vous s’allongent.  Je n’ai jamais vu ça. Nous en sommes à minimum un mois pour un rendez-vous. Et encore, c’est beaucoup moins que beaucoup d’autres confrères de la spécialité, car nous sommes 7 sur le site, très réactifs, et organisés ensemble.

En une année, la constatation est sans appel. Nous sommes passés d’un délai de rendez-vous à une voire 2 semaines maximum, à maintenant 4 semaines. Pourtant,  il y a tous les jours 2 médecins en consultation chaque demi-journée.  Le délai s’allonge un peu plus à chaque départ d’un collègue en retraite . Les clientèles se répartissent sur ceux qui restent. Des patients viennent de plus en plus loin parce qu’ils ne trouvent pas de rendez-vous, près de chez eux , ou en tous cas pas assez rapide.  Nous arrivons à maintenir un délai de rendez-vous de 1 mois à l’heure actuelle, car nous sommes nombreux (7 en tout) et avons la chance et l’attractivité suffisante pour trouver facilement des remplaçants. Nos délais restent donc courts par rapport à la moyenne des gastro.

Pour autant, les patients ne jouent pas le jeu. Ou plutôt jouent à un nouveau jeu. Ils appellent de nombreux gastro, publics et privés pour tenter d’obtenir une consultation à échéance la plus brève possible. Et quand ils appellent chez nous, après avoir reçu de nombreuses propositions à 3, 4, 6 mois ailleurs, eh bien, ils trouvent encore le moyen de râler qu’un mois c’est trop long.

Comme ce patient hier, très insistant, mécontent, car il appelle pour être vu en consultation et avoir une coloscopie dans un délai de moins de 2 semaines, parce qu’il part en vacances, alors qu’il s’agit d’un contrôle d’examen à 5 ans, donc sans aucune urgence…

Nous sommes stressés par tous ces gens demandeurs, insistants, qui appellent, rappellent, demandent qu’on les rappelle si une consultation se libère. Et je ne vous parle pas de l’état de stress des secrétaires, sollicitées sur cette problématique toute la journée.

Inconvénient dérivé, de nombreux médecins vous le diront,  est le cas où nous voulons annuler une consultation au dernier moment. Cela devient extrêmement compliqué. Annuler une consultation implique de la reporter à … un ou plusieurs mois plus tard. Conséquence, plutôt que d’annuler,  nous venons travailler quel que soit notre état de santé,  y compris quand nous sommes malades, afin d’éviter le stress supplémentaire des reports dans ces conditions. La conséquence de ces embouteillages de rendez-vous, c’est aussi que certains spécialistes ne réussissent même plus à se libérer pour aller à des réunions de formation ou des congrès. Parce qu’ils ne savent pas comment caser les patients reportés. Sauf à ajouter des heures de consultations supplémentaires à des semaines de travail déjà bien trop remplies pour la plupart des médecins.

Il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire pour changer cet état de fait. En plus, nous savons qu’il n’est qu’un début, vu le nombre de médecins à s’arrêter dans les prochaines années, la demande croissante de soins et l’exigence de consultations rapides.

On a bien conscience que les gens pensent que nous pourrions  être plus disponibles. Certains le disent : vous pouvez me recevoir après votre consultation si vous voulez. Ou bien ce soir, même tard. Mais ajouter des heures de travail supplémentaire, quand vous avez déjà bossé de 8 heures à 19 heures 30 sans interruption, avec des actes et des consultations qui s’enchainent, une réunion à la place du déjeuner,  ce n’est guère possible. Après 11 heures de travail sans aucune interruption, répété chaque jour, toute personne normale n’est plus en état de réfléchir clairement. Qu’est ce qui justifierait qu’on demande aux médecins d’en faire encore plus juste parce qu’il y a des gens qui veulent les voir au plus vite  en consultation ? Aucun travailleur ne se voit soumettre des demandes pareilles, sauf ponctuellement. Nous c’est tout le temps.

C’est ce que les patients ont du mal à comprendre. Si nous disons non, si nous ne pouvons les recevoir dans le délai qu’ils espèrent, c’est juste parce qu’on ne peut pas « que » travailler tout le temps. Le jour, le soir, en plus, encore…

En pratique, chacune des associées de notre groupe de 4 travaille déjà allègrement ses 45-50 heures par semaine, entre les consultations, les endoscopies, les compte-rendus, les courriers à dicter, les réunions de présentation des dossiers, cancéro, maladies inflammatoires, les réunions administratives incontournables, qui se font le soir, ou sur les heures de repas. Aussi, nous avons des activités médicales supplémentaires,  attaché à l’hôpital,  poste de direction médicale en télémédecine pour moi, etc. Et chacune a également une vie après le travail, une famille à s’occuper, des enfants petits ou grands, des soucis familiaux, et même des soucis de santé.

Le fait d’être bloquées pour ajouter des consultations supplémentaires est donc en pratique un pare-feu contre la tentation d’ajouter encore du boulot au boulot et de se trouver entrainées dans une spirale sans fin, avec le risque d’épuisement qui va avec.  On comprend combien la pression est grande pour nous convaincre de faire toujours plus. Et on réalise que sous cette pression, de nombreux praticiens sont tentés de travailler de plus en plus afin de faire face à la demande  explosive de soins.  Mais c’est au dépend de leur propre santé physique, mentale et intellectuelle.

Nous n’allons pas tenir longtemps en état de siège permanent de demandes de soins pressantes, de gens mécontents, insistants, désespérés. C’est épuisant. Comment faire dans les mois et les années à venir ?

 

7 commentaires sur “La chance de ne pas pouvoir travailler plus…

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  1. Bonjour ; Pardon de parler alors que le silence serait si convenable

    Ce que vous décrivez fait penser à la percée allemande de Sedan. C’est foutu, il faut dire à la famille de faire ses bagages et de partir, partir ou ?

    Je lis la même histoire en pire sur le NHS où les clients se rabattent sur le « privé » et où les requins tournent autour du navire qui chavire. Déjà en 1955 lorsque mon grand-père Suédois a voulu avoir un rendez-vous pour ses yeux le temps d’attente était de 6 mois. Lorsque le premier ministre suédois a voulu faire changer sa hanche le temps d’attente était de 6 mois et lui premier ministre suédois ne pouvait pas faire comme les suédois et finlandais et aller dans les pays Baltes. Pour un cancer de la prostate, attendre 6 mois au NHS n’a rien d’exceptionnel. Aux USA, le « concierge doctor » se répand, vous avez une mise de fonds de $20.000 à 50.000 et vous pouvez voir le médecin quand vous voulez. Comment nous en sommes arrivés là, les historiens nous le raconteront dans dix ou vingt ans ou trente ans si ce temps nous est donné. Les historiens ne manqueront pas de faire remarquer que dès 1955 cette situation était calculée et prévue, et nos petits enfants nous demanderont « pourquoi n’ont-ils rien fait ? ».

    Que va-t-il arriver ?

    En 1916 on a vu des caporaux prendre le commandement de tranchés, même de ce qui restait de compagnies.

    Peut-être que nous devons être aussi réalistes et admettre, comme elles/ils nous disent depuis des décennies, que des infirmer/infirmières peuvent prendre la responsabilité d’actes médicaux. De mauvaises langues (la mienne) prétendent que les soignants sur une ambulance n’ont pas le droit de poser une perf, encore moins une voie centrale. Ceci en un temps où votre enfant de 10 ans est relié à ses copains en audi-visuel, alors que le personnel de l’ambulance ne l’est pas. Ceci à une époque où au bac au Japon les surveillants ne savant plus quoi faire pour empêcher « la triche », même les stylos sont des caméras ? Ceci à une époque où les finlandais en toute logique autorisent et encouragent l’utilisation du NET pendant l’examen.

    Nous sommes dans un mauvais moment que nous avons construit tout seuls. Si nous sommes tout seuls pourquoi est-ce que je mets un « s » à seul ? Cela va durer quelques décennies pour les pauvres (moins d’un billion aux Iles Sous le Vent ) qui ne peuvent s’offrir la concierge médecine, Puis nous entrerons dans le monde réel, les études de médecine seront faites en deux ans (pour les cancres), le CLOUD nous tiendra constamment informé de notre état de santé puisque nous serons connectés. N’est pas un scandale que mon chien est connecté et moi je ne suis que connecté que pour informer que je suis en train de mourir ?

    Reradotage : Vous vous souvenez lorsque nous disions aux étudiants de se méfier des personnes n’ayant pas de formation statistique, et que nous racontions « Les statistiques montrent que les lieux ayant le plus de morts coïncident avec les lieux des hôpitaux, donc il faut raser les hôpitaux ». Nous n’aurions pas du ricaner, aujourd’hui c’est devenu vrai, nous perdons sans trembler la lutte nosocomiale et nous n’avons encore rien vu.

    L’avenir c’est la disparition des hôpitaux et surtout des hôpitaux de gloire au pharaon comme le Pompidou.

    L’avenir c’est la disparition des médecins avec Dix ans de formation et vingt ans d’expérience. « Monsieur, vous ne croyez pas que parce que vous avez lu Internet pendant une heure vous en savez plus que mes vingt ans d’expérience » (La bonne réponse est « oui ») sauf que ce n’est pas le patient qui lit INTERNET mais Watson.

    Je vous quitte, je suis heureux d’être vieux et de voir l’horloge laisser s’écouler le sable, je suis triste, en une vie ils n’ont jamais su que « genetic BAM » existait. Alors que les vieux médecins de 1950 le savaient.

    Et surtout un conseil de mon patron, n’essayez pas d’empêcher que le navire coule en écopant plus et plus longtemps, ou comme disait Lénine, tout ce qui empêche le système de s’écrouler est contre le bonheur du peuple, ou quelque chose comme cela par quelqu’un comme cela.

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  2. Bonjour ;

    quel moment nous sommes nous trompés ? Aujourd’hui nous nous retrouvons sans médecins et avec des médicaments hors de prix

    Au début du début nous avons mon chien qui sait quelle herbe il doit brouter. Nous avions les éléphants qui savent contre quel arbre se frotter, dans quelle mare se tremper.

    Peut-on dire qu’au début il y eut les herboristes, ceux qui connaissaient les simples, celui qui est décrit comme le vieux sage Panoramix de la série « Astérix ».

    Nous avions une situation identique en Afrique, chaque village avait son connaisseur de plantes qui malheureusement se confondait souvent avec le chaman. La nappe du guérisseur ressemblait à une nappe de menuisier. Saviez vous que le fruit du Mango tue et que l’écorce guérit ? Puis nous sommes arrivés, et la notion de lucre est arrivée, se disait guérisseur qui voulait.

    Chez nous nous avions les vieilles femmes qui connaissaient les simples puis nous avons eu la corporation des barbiers qui osaient faire couler le sang, même trépaner. Le mot clef est « corporation ».

    Vous ne voyez jamais Panoramix transmettre son savoir, et les barbiers étaient prêts à se battre jusqu’à la mort pour conserver leurs privilèges.

    Aujourd’hui personne ne trouve étrange qu’il vous faille une ordonnance de médecin pour avoir un médicament. Nous trouvons cela normal et même bien parce que nous simples malades ne savons pas faire un diagnostic et le traitement qui correspond.

    Sautons brutalement dans un autre monde grâce à un worm hole quantique. Dans ce monde les malades entrent dans une boutique et achètent cent grammes d’arsenic et un kilo de cannabis et deux boites de codéine et plus et plus.

    La question est « pourquoi pas ? »

    Parce que cela pourrait leur être nuisible ?

    En quoi est-ce que cela me regarde ou regarde n’importe qui. ?

    Parce qu’ils pourraient faire du mal à d’autres, indéniablement,mais alors il faut interdire l’achat de sécateurs sans ordonnance de votre jardinier d’État.

    Parce que cela mettrait sur la paille les vendeurs de médicaments ?

    Parce que les vendeurs de médicaments assurent la compatibilité et la sécurité des médicaments, et qui leur demande de faire cela ?

    Parce que les médicaments sont remboursés et qu’on ne peut pas rembourser un malade qui achète un lingot d’or persuadé que les copeaux d’or vont le guérir. Pourquoi rembourser ?

    Pour le moment vous ricanez et vous vous moquez de ces élucubrations. Réfléchissez ?

    En Suède il fallait présenter au magasin d’État un livre de consommation pour acheter de l’alcool parce que c’était mauvais pour vous et pour tout le monde. Le résultat est que la première semaine du mois les rues étaient couvertes de corps embaumés d’alcool, puis il restaient trois semaines à traverser pour arriver au prochain Paradis. Encore qu’ils avaient découvert que la sciure de bois faisait un alcool consommable et que la crème à cirer les chaussures contenait de l’alcool. Savez-vous que pour purifier l’alcool qui sert a dégeler les voitures il suffit d’acheter une baguette et couper les deux croûtons et filtrer l’alcool à travers.

    Nous avons en Suède remplacé cela par l’alcool sec (Xanax)

    Partiellement l’alcoolisme à la bière de la première semaine a disparu, l’opprobre est restée.

    Vous ricanez et pourtant nous sommes dans la mouise (un mot plus vulgaire eusse été approprié). Hier nous étions déjà au niveau où nous pouvions consulter un médecin philippin (ou autre) et payer par des bit coins et bientôt la pharmacie (en voie de disparition) acceptera l’ordonnance.

    L’étape suivant est de se dispenser du médecin.

    Déjà si vous voulez avoir un diagnostic par la Mayo clinic c’est possible sans payer un voyage aux USA.

    Alors nous sommes dans la « M » et pourtant c’est que qui pouvait arriver de mieux.

    En ce qui concerne le diagnostic Watson avance à pas de tétraplégique, pour une raison difficile à comprendre il semble qu’on fait un algorithme par groupe de maladies, priorité au cancer. Les autres compagnies heureusement développent leur Watson (sauf nous qui avons la plus importante base de données médicales du monde, mais partager en France, pourquoi pas dire à son voisin combien on gagne par mois?)

    Avancez un siècle et nous serons tous connectés, pas comme un frigidaire mais au niveau du cerveau. C’est horrible, je le sais mais inévitable. Nous aurons le diagnostic avant la maladie, le traitement avant le diagnostic.

    Puis un petit malin introduira un virus et nous voterons tous pour Dupont/Durand sans même nous poser de question puis nous ne voterons plus du tout « Brave New World). En fait nous y sommes déjà avec 50 % d’abstention.

    Donc

    Les médecins tels que nous les voyons vont disparaître

    Les apothicaires sont déjà moribonds

    Ma santé sera une affaire entre moi et le CLOUD.

    Et moi prof de philo à 16 ans aurait crié :

    « Vous là qui faites des batailles navales, oui vous là

    Comment peut-on dire que ce MOI qui est relié au Cloud est vraiment le MOI de MOI »

    Moi Monsieur, mais je ne faisais pas de bataille navale !!!

    Avec mes excuses, peut-être les opiacés ne sont pas si innocents que cela, mais !quid de la douleur?

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    1. @ambabelle

      Des médicaments hors de prix ????

      Nous avons les moins chers d’Europe !

      Le problème n’est pas du tout le prix des médicaments ou même des médecins.

      Le problème est que notre « chère sécu » est bien trop chère pour le service rendu, que c’est devenu un système très complexe, une tirelire pour les politiques, et un fardeau pour les médecins.
      Et en plus, ça a rendu les patients irrespectueux envers les médecins, les prenant pour des larbins, parce que bon « j’y ai droit ».

      Les médecins font leur possible, mais le problème, c’est que les patients aiment leur jeolier qui les nourrit.

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      1. Bonjour; qui vous donnerait tort?. Pour les médicaments j’aurais peut-être du être plus spécifique, mais peut-être n’est pas le bon endroit pour parler de ces médicaments contre le cancer qui vous offrent un jour de plus à vivre pour le prix d’une année. Mais comme vous, je me suis demandé quel est le juste prix d’un médicament et si la position de force de la Sécu n’allait pas provoquer une migration des médicaments vers…. ???? Hong-Kong? Le mien qui n’a rien de miraculeux et que j’employais au labo pour faire de l’eau distillée disparaît régulièrement. Merci de votre intérêt et mes excuses si mes radotages ont été pénibles. Merci de votre patience

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      2. Bonsoir. Sale journée à me battre avec un colissimo disparu, des médicaments pour mon vieux vieux chien . En attendant Bip Bip Bip je pensais à vos commentaires. Les patients irrespectueux est un problème que nous aurions du voir venir. Face a face avec le patient (ou vos amis, votre famille, votre légumier) le mieux est de considérer que le comportement fait partie de l’anamnèse et de la pathologie. Et pourquoi s’arrêter là, pourquoi se regardant dans le miroir ne pas se pardonner, qui sait lorsque je débloque peut-être est-ce une toxo? qui sait?

        Peut-être une remarque typiquement suédoise, je remarque si souvent que la disposition du bureau médical n’est pas réfléchie, vous devez être plus proche de la porte que le patient et vous devez avoir un obstacle entre vous et le patient, une corbeille a papier peut suffire.

        Veuillez accepter mes excuses, ceci n’est pas le sujet du blog.

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      3. Bonjour; Il n’en mourraient pas tous mais tous étaient atteint

        Scots urged to reconsider use of life‑saving drugs
        Gillian Bowditch
        June 18 2017, 12:01am,
        The Sunday Times
        Calderwood’s proposals could mean more patients with chronic conditions opting to avoid surgery

        Calderwood’s proposals could mean more patients with chronic conditions opting to avoid surgery

        Scotland’s health service is facing an overhaul that could limit the use of costly drugs and invasive treatments that can extend people’s lives by several months.

        Chief medical officer Catherine Calderwood believes doctors often over-treat patients and should put more emphasis on quality rather than quantity of life.

        Under a more personalised approach, sick people will be asked to consider if treatment is appropriate and to assess the potential benefits, risks, side-effects and alternatives.

        Controversially, Calderwood also wants to move away from doctors soliciting patients’ consent for procedures towards patients requesting treatment. It could mean more patients with chronic conditions, and terminally ill people, opting to avoid surgery and preparing to die at home surrounded by family.

        Calderwood argues that the changes are about “putting…

        et là je n’ai pas l’argent pour acheter l’article

        .

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  3. Oui, je vous comprends… Et moi, qui me comprend ? Ma maladie chronique est comme votre surcharge de travail, omniprésente, irréductible, implacable, épuisante. Je ne suis pas exigeant, je suis patient, mais j’ai besoin de vous. Alors comment allons-nous faire ?

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