En fait, tout au bout du jardin, ou se trouve depuis toujours le plus grand arbre du quartier. Un élanthe, pas un arbre de qualité, mais les oiseaux l’adorent
Sur les 3 troncs, un est mort depuis 2 ou 3 ans
Tout en haut de l’arbre, le coupeur s’en donne à coeur joie. Et les branches tombent dans un craquement joyeux
Sauf que juste sous l’arbre, eh bien c’est notre jardin
Et les branches de dégringoler sur notre cloture, sur la vigne, sur le cabanon.
Je crie pour essayer d’arrêter le massacreur. Il m’insulte. Appel à la mairie du village, service des parcs et jardins, le chef arrive en urgence et fait stopper l’hécatombe.
Trop tard pour notre jardin, il a l’air d’avoir subi la tempête de 99. Une vraie bérézina.
Ce ne sont pas les jardiniers de la ville qui travaillent comme des quiches, la ville fait appel à une société extérieure… qui s’en tamponne de tout bouziller chez les particuliers.
Pas mal de palabres pour obtenir réparation. Un gars de l’entreprise vient jeudi, armé pour toute instrument d’un souffleur à feuille.. Ils ont eu le temps de comprendre que mon mari est handicapé. Alors le patron essaye de profiter de la situation en racontant de lamentables mensonges. Il affirme que mon mari n’a pas laissé entrer son employé, il explique que mon mari aurait insisté pour que soit fait auparavant un constat..
C’est oublier que le handicap de mon mari est une aphasie, quasi absence de paroles, et qu’il ne peut donc avoir émis un message si élaboré.
Heureusement, la mairie finit par avoir pitié, et nous fait réparer les dégâts par ses jardiniers hier.
Ils nous ont même offert une plante .
La cloture est requinquée, la vigne restera secouée par ces éléments inattendus qui lui sont tombées sur le cep.
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