Me mettre d’un coup tout mes collègues gastro à dos (euh, en fait, je les avais déja à dos, mais la c’est empiré…)
En proposant de ne pas organiser tout de suite une (nouvelle) réunion aussi improductive que les précédentes
Mais de la préparer par un audit ou un courrier d’engagement
L’objectif du truc: décider une fois pour toutes si on prend en charge une certaine dimension de continuité des soins de patients hospitalisés de notre spécialité
Depuis des années, ils répètent à chaque réunion que « non mais peut être », car ils refusent de se couper du oui, et ont trop peur de dire vraiment non
Alors mon idée de prédigestion de la décision les a conduit à une réaction que je n’avais même pas envisagée
Ils pensent, comme je travaille en parallèlle à la direction de la clinique, que je suis vendue à la cause de la direction
Et que je veux faire usage des informations écrites ainsi obtenues, contre eux naturellement…
En bref, ils me traitent de traître.
N’empêche, c’est nul, je sépare parfaitement mes 2 fonctions, et ce qu’ils pensent ne m’a pas une seconde effleurée
Cela me fait mal de voir que de si bonnes intentions me reviennent en boomerang en pleine figure
Je suis ébranlée, et puis je n’aime pas l’idée d’avoir à faire le chemin d’un rabibochage . D’ailleurs peut il avoir lieu, depuis le temps que nous nous exaspérons mutuellement.
Pas la même vision de la pratique médicale dans un établissement, c’est clair.
Le groupe de ma spécialité est celui qui me soutient le moins, ne participe a aucune des actions que j’initie, me dénigre systématiquement
C’est, il faut le noter, le groupe des praticiens de MA spécialité
Envie, jalousie sont de la partie. Mais surtout connerie de quelques uns. C’est fou ce que la connerie est entrainante.
C’est fou aussi ce qu’elle est déstabilisante. Parce que si j’ai bien de nombreux éléments pour penser que ce sont eux qui se trompent… qu’est ce qui me le prouve?
Le fait qu’un groupe soit opposé à un seul, est ce normal ? est ce que l’on peut considérer qu’avoir raison seul contre les autres est possible. Comment trouver la voie quand les autres sont circonspects, voire carrément critiques sur votre voix, parce qu’elle dit ce qu’ils ne veulent pas entendre.
Un dialogue est il possible quand il faut prendre de telles décisions avec des avis si opposés.
Et c’est fou …. malgré l’expérience je n’arrive pas à m’ habituer aux détracteurs.Je souffre toujours autant à chaque fois que je me sens remise en cause.
Je pense comprendre ce que vous avez ressenti…car hélas on n’arrive jamais réellement à se mettre à la place de… mais seule contre tous , vous semblez tellement prendre à coeur votre travail et ce sont justement ceux de votre spécialité qui ne vous suivent pas. Je pense comme vous que la jalousie y est pour quelque chose… Vous écrivez à la fin de votre article, » je souffre toujours autant …. à chaque fois que je me sens remise en question » le fait de se remettre en question permet d’avancer aussi, c’est plutôt le fait d’être seule à lutter contre des personnes qui n’ont pas forcément raison et où le dialogue n’est pas possible . C’est surtout cette carence qui est lourde à supporter. Je vous souhaite bon courage et la vérité triomphe toujours …. Bien amicalement . Josy
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Ma collègue employée qui a fait fonction de chef cette semaine s’est collé 2 personnes à dos en l’espace de 4 jours ! Alors que ça se passait très bien auparavant… Rivalités, jalousies, et enfantilages… Usant tout ça ! Ps : J’attends ton adresse !
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