En effet ! C’est vrai. Personne ne me plaignant, il fallut bien que je le fisse moi même
Mais quand même… trop c’est trop !
Cette affaire la commence à sérieusement tourner en rond, sans la moindre parcelle de recherche de solution.
Je finis par me lasser moi même de cette
chronique insatisfaction Il est temps de passer à autre chose !
Comme tout un chacun, je me voyais alerte, dynamique, toujours positive, prête à l’accompagnement des autres. Je me voyais telle que j’aimerais que me considère le regard des autres. Celle qui a la tête haute, le coeur joyeux et le verbe facile après tous les ennuis qu’elle a traversés.
Mon rêve inavoué serait d’avoir du charisme, un inné potentiel de conviction. Ce désir ardent et incessant de convaincre est une sorte de justification de l’existence. Il me mène jusqu’aux sphères professionnelles d’une direction médicale d’établissement. Pour autant, dans la vie de tous les jours, comme dans la vie professionnelle, il y a toujours un petit moins. Un petit moins qui me démarque, un petit moins qui me débarque.
Je cherche ici à acquérir un pouvoir de conviction; L’oralité n’étant pas mon fort, la langue de bois une matière totalement inabordable pour ma compétence, je pensais alors savoir mieux m’exprimer en mettant en mots les jours et les pensées sur des lignes livrées à tous.
Finalement, ici, comme dans la vraie vie, mon pouvoir de conviction n’est pas au dela de tout soupçon. Force est de réaliser que le public qui se retrouve dans mon sillage est certes fidèle, mais finalement assez clairsemé.
Ce qui tendrait à vouloir dire que c’est du coté de l’expression que ça gratouille. Chose que je sais déja , à voir comment sont reçues mes paroles dans les réunions.
Tout cela relève d’une incapacité a s’affirmer sereinement. D’un insondable manque de confiance malgré des capacités pourtant reconnues.
Etre en déconsidération permanente de soi n’est pas la solution pour avancer.
Bien sur, il y a des contraintes, mais autant il me semble facile de gagner les épreuves des contraintes professionnelles, autant ça piétine dès lors qu’il s’agit de mon moi. Les contraintes construisent alors comme d’infranchissables impasses relationnelles. Impasses dans lesquelles je me retrouve seule face à moi, ce qui est ennuyeux, je dois dire.
Avancer, pourrait être , par exemple , de cesser de vouloir à tout prix convaincre les contraintes de me laisser en paix. Avancer serait aussi de ne pas considérer comme une victoire le fait d’avoir le dernier mot, dès lors qu’on est le seul a s’exprimer
Cesser de subir sa vie, choisir… l’heure des choix est proche
Le premier choix sera celui de nouveaux pôles d’intérêt.
Pour commencer, je répondrai désormais aux commentaires laissés sur mon blog
Je trouve vos derniers billets intéressants à plusieurs titres. D’abord l’expression de vos états d’âmes, parce que contrairement à ce que vous semblez penser, je crois personnellement que le ras le bol, est une véritable expression de son état d’âme…et le choix de l’écriture et du blog, qui sont de bons moyens pour conduire un travail d’introspection. Je fais partie de vos fidèles lecteurs, moins par intérêt pour le contenu médical de vos rubriques, que pour le regard que vous portez sur vous et votre profession. Encore une petite chose, concernant le changement auquel vous semblez aspirer, pourquoi devrait il être synonyme de -complet- bouleversement ? De toute façon et sans doute le savez vous, il est vain de tenter de lutter contre soi-même, jusqu’à provoquer la rébellion et ses multiples manifestations, surtout quand le processus de changement est déjà enclenché. Dans ce cas là, il ne reste qu’à suivre son mouvement, celui qui est le meilleur pour soi … Je vous souhaite un bon cheminement. Pum’
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Votre ressenti est celui de beucoup de femmes et d’hommes! Vouloir etre sur de soi ,briller en societé, celle que l’on » starise »… Vous avez déjà réussi à avoir une profession que beaucoup vous envient ,vous etes brillante ,vous avez un poste qui devrait combler votre envie de reussite !…Mais..Mais il vous manque une sorte d’étincelle intérieure… Peut etre que tous les ennuis que vous avez eus et que vous avez encore (ce n’est pas trop la joie avec votre mari invalide ,je crois…) oui, donc ,ces contraintes vous empechent d’etre heureuse et libre, de jouir de la vie… je dis bien « peut etre »…Je ne suis pas psy ;)) Je crois que 95% de femmes sont ds votre situation …L’étincelle est plus souvent éteinte et chacune a un boulet qu’elle traine en essayant de sourire… Par exemple,Dalida, paraissait toujours éclatante ,adulée,belle,regardée,admirée , une plastique superbe,une chevelure de reve….Etait elle heureuse pour autant?? NON. Cet exemple va sans doute vous faire sourire,…!! Mais je me demande si le bonheur tout simple,aller se ballader ds la nature,s’interesser aux fleurs , admirer un soleil couchant(ou levant !),sentir l’air vous caresser le visage, admirer les cimes enneigées, ( si vous habitez loin des montagnes vous aurez du mal ;))OUI, tous ces bonheurs simples sont précieux et rendent sereins….Cela ,je le pratique ,et je me sens bien après une journée ds la nature…
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Merci de consacrer tant de temps à des commentaires sur mon blog. J’aime les paysages, et les petits oiseaux. Evidemment pour voir la montagne , étant donné que j’habite en banlieue de Paris, ce n’est pas si facile Même en prenant plaisir à tout cela, quand manque la « petite étincelle » dont vous parlez, ce n’est pas si facile.
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J’ai parfois aussi l’impression d’être un Caliméro, de ne laisser paraître de ma profession que le négatif. Mais le blog est un éxutoire, un ersatz de Balint pour s’essorer de toute la souffrance qu’on éponge silencieusement chaque jour. Il faut juste penser à parler de temps en temps à ce qui nous fait aimer encore ce métier. J’ai presque failli trouver un remplaçant avec mon blog pour cet été!
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c’est vrai que l’on passe tellement de fois par jour par des phases de stupéfaction, d’incrédulité, voire de franc énervement, et que l’on retient surtout tout cela. Le patient qui ne pose pas de problème ne laisse pas non plus de souvenir !
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effectivement des choses très sérieuses et parfois dures sont en train de se dire depuis deux post. moi qui vous lis régulièrement aussi, je suis intéressée de découvrir ces lecteurs jusqu’à présent silencieux/ pour l’expression orale, il y a des trucs accessibles à vous, médecin. m’en parler, si vous le souhaitez.
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Vos écrits sont des témoignages sincères, humbles et profondément humains. C ‘est rare aujourd’hui et d’autant plus précieux…. Continuez et ne changez pas trop….. Douter permet d’ avancer. Sylvie
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Votre commentaire me touche beaucoup, et je vous en remercie L’empathie passe non seulement par la parole, mais bien aussi par l’écrit J’en profite pour dire combien tous les commentaires me sont des éléments de réflexion utiles dans mon cheminement (ou mon piétinement…)
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