Qui n’a pas travaillé dans un grand établissement hospitalier ne comprendra jamais la puérilité des médecins.
On s’attend à plus de profondeur ou de hauteur de vue, plus de réflexion, plus de tournage de langue dans la bouche 7 fois avant de prendre la parole. On s’attend à voir des personnes riches de la confrontation quotidienne avec la maladie, la mort, les relations à l’autre. On pense trouver là des êtres façonnées par ces rencontres et qui auraient une certaine philosophie, fondement de raisonnements logiques voire éclairés, et surtout de neutralité.
Pourtant, ils sont comme tant d’autres. Occupés de leur jardin personnel, défenseurs de leur pré carré. Disposés à écrabouiller l’autre, fut il leur collègue, voire leur ami. Arc-boutés sur leur vision personnelle, qu’ils tentent avec ardeur d’imposer aux autres. Sans vision d’ensemble, sans vision d’avenir, sans vision du tout.
Ils naviguent à vue, au jour le jour. Le moindre projet les entraine aussitôt à s’imaginer qu’on va essayer de leur retirer un avantage acquis. Réaction primaire et immédiate : foncer tête baissée contre les porteurs de projets, au point de se taper les uns sur les autres. Ils se sentent si facilement remis en cause, réfugiant ce qu’ils estiment être leur dignité bafouée dans des attitudes négatives, défensives, dédaigneuses, offensées, voire hargneuses.
Hyperconcentrés autour d’eux même, cela les empêche trop souvent d’avancer. Un corps médical bien trop empressé de jeter à la trappe toute idée de changement.
Ce que vous decrivez fait plus penser à des gamins d’école primaire qu’à des personnes confrontées à la mort et la souffrance ts les jours!! C’est dommage d’etre aussi étriqué d’esprit…. Un jour ils seront malades,et mourront, comme tout le monde….Ils ne le savent pas???;)
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Ils tentent d’oublier qu’ils sont aussi fragiles que leurs patients, en effet !
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