Un curieux parcours s’achève dans un désastre qui ne peut que me faire grand plaisir.
Le dirigeant dirigiste asservi à ses ambitions, qui l’an dernier me conduisit à une douloureuse démission … a lui-même démissionné.
Je n’en reviens pas ! Il y a donc parfois la raison d’un vrai optimisme, et on peut donc être débarassé finalement assez vite d’un tel personnage. Je n’y croyais pas, vraiment. Hélas pour d’autres qui reconnaitront leurs patrons, cela ne se solde pas toujours de cette manière, d’aucuns plus subtils arrivent à convaincre que leur côtés délétères sont les reflets d’une compétence approfondie.
La situation devait être si caricaturale que la lumière s’est faite assez vite. Tandis qu’aveuglé de sa propre ambition, à force de ne pas gérer l’humain mais son propre rêve de toujours plus haut s’élever, ce dirigeant a enfin réussi à convaincre de son inutilité. Les yeux de ses supérieurs se sont décillés assez vite, en somme. Et d’aucuns qui n’avaient pas bien compris ma démarche de démission, soudain ont approuvé, et m’ont reparlé !
Pour faire fuir ce genre de personnage, un vrai désaveu sur le chemin de ses projets de prise de pouvoir a suffi à engendrer l’orage et une réaction disproportionnée ne pouvant aboutir qu’à un départ précipité.
C’est surprenant , le départ d’une personne peu appréciée de la majorité. D’aucuns qui, la semaine passée, encore se plaignaient, idéalisent l’absent et la qualité de certaines de ses réalisations. Oubliant au passage les nombreux champs de ruines qui ont jalonné son passage destructeur des équipes.
En ce qui me concerne… en un seul jour, l’absence de cette personne a signifié ma libération. Car j’ai toujours eu ce sentiment bien défini qu’elle m’aurait bien volontiers fait du mal si elle n’avait été coincée par des écrits impulsifs adressés sous le coup de la colère, et qui étaient mon meilleur rempart contre son adversité.
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