Quand il y a plus de cerveaux en haut que de bras sur le terrain, la santé a le vague à l’homme…

Par quel bug (cela pourrait paraitre presque magique) est-on passé en 40 ans de ça :

à ça:


A quel moment un tiers public non médical a-t-il émergé pour organiser des rapports entre soignants et soignés ?
A quel moment et comment ce tiers public est il devenu 2 tiers puis 3 tiers puis 1000 tiers auxquels on adjoint chaque jour d’autres tiers?
A quel moment la santé qui était un lieu protégé de relations humaines, à quel moment est-elle devenue soumise aux influences économiques, politiques, médiatiques, aux sondages d’opinion et aux exigences des uns et des autres ?
Qui n’a pas compris (ou plutôt refuse de comprendre) que le nombre de soignants a été limité et stagnera pour encore pas mal d’années, et donc qu’il ne sert de rien de complexifier encore plus leur boulot au nom d’un mensonge absolu qui s’appellerait simplification administrative, alors que c’est d’aide pratico-pratique dont ils auraient grand besoin.
Qui ne réalise pas que les soignants, pris dans le tourbillon du soin et du quotidien, n’ont pas le temps de se pencher sur les innovations pourtant top niveau qui pourraient faciliter leurs pratiques. Pas assez de temps et d’énergie pour prendre de la hauteur, pour réfléchir, se former à la communication en réseau, la #téléconsultation les dossiers informatisés. L’énergie, vous voyez ? celle qui vous manque au terme de votre journée de travail de bureau, mais que les médecins sont censés avoir encore pour leurs seconde journée, celle des activités connexes de leur boulot.
N’importe quelle personne sensée se doute bien qu’à partir du moment ou il y a plus de gens qui donnent des directives que de bras pour les effectuer, ça déconnera forcément…
Au moins cette complexité a fait enfin surgir une évidence : pour faire du soin, c’est sur le terrain qu’il faut être. Toute autre solution bureaucratique est hors de propos.
Alors, il faudrait enlever les 2/3 voire les3/4 des gens de toutes ces instances. Voire les rayer de la carte toutes d’un seul coup, remettre l’organisation à plat avec une, voire 2 structures adaptées et missionnées et lisibles
Problème : tous ces gens au chômage si un système fonctionnel était mis en place?. Et si au lieu de les mettre au chômage on les sortait de leurs bureaux pour aller faire du terrain ? Tu imagines leur tête et leur réaction ? Etre productifs sur le terrain au lieu de dire aux autres comment ils devraient faire ! Ils pourraient faire du secrétariat médical, de l’accueil, préparer les appareils et leur bon fonctionnement, faire en sorte que les soignants aient accès facilement aux dossiers des patients, aux lits d’hospitalisation, aux organisations d’amont et d’aval.. Même les médecins de bureau pourraient refaire du soin, ce serait quelques bras supplémentaires bienvenus. Etcetera, etcetera.
Ca les fait bien rigoler, dans leurs bureaux, l’idée qu’ils pourraient jouer un rôle terrain dans la santé.
Ne rêvons pas. Ils font tout pour continuer à ce qu’on ne puisse défaire les écheveaux complexes de leurs organisations…Les soignants de terrain n’ont pas le c…L sorti des ronces …

A relire ici : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7233230555121680384/

4 commentaires sur “Quand il y a plus de cerveaux en haut que de bras sur le terrain, la santé a le vague à l’homme…

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  1. Voilà ce qui s’appelle du pragmatisme efficace qui devrait s’appliquer à toutes les sphères d’activités de ce pays.

    Les « cerveaux » dits d’en haut…S’amolissent un peu trop…Mettez-les donc au trop…Enfin du vrai boulot !

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      1. Cette photo de classe…Relookée quelle classe!

        Faites faites de la place…A la France qui place…Des pions qui vous menacent…Disposant de la place…Installée en palace…Parfois on s’y délasse…Au gré des meilleures places…Hélas hélas hélas!

        *** Quand le quantitatif…Gobe le qualitatif…On s’arrache les tifs…Sans 1 apéritif…If only if…

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