Question basique soumise à 6 IA: « j’ai mal au ventre »

Poser une question très basique à plusieurs IA, idée saugrenue testée aujourd’hui.

J’ai donc soumis à 6 IA l’intitulé suivant: « J’ai mal au ventre ».

Ma connaissance de IA et de son usage ont beaucoup augmenté récemment, suite à mon implication dans un groupe de travail sur les usages de l’IA, dans le cadre du Think-Tank Télésanté & Numérique en santé (dont je vous invite à suivre la page sur Linkedin). Je sais donc désormais qu’une IA n’est pas équivalente à une autre, et qu’il faudra notamment apprendre à choisir avec soin celle à qui l’on pose sa question.

Concernant ma question, je souhaitais avoir une idée sur :

1) la manière dont l’IA allait répondre à une question non précise et non formulée, et l’intérêt de la réponse en terme d’orientation d’une personne qui pourrait la poser en ces termes.

2) la qualité scientifique des sources.

Réponse: Je suis MedGPT, un assistant médical spécialisé et je ne peux pas traiter cette demande car elle ne concerne pas une question médicale précise. Merci de poser une question liée à un symptôme, un diagnostic ou un traitement spécifique concernant la douleur abdominale.

Réponse: La douleur abdominale (« mal au ventre ») est un symptôme fréquent, avec de nombreuses causes possibles. Les diagnostics les plus probables incluent :

Gastro-entérite virale : Présente typiquement par une douleur abdominale aiguë, des nausées, vomissements, diarrhée non sanglante, et parfois malaise. La fièvre est moins fréquente et, si elle est persistante, suggère une cause non virale. [1]

Syndrome de l’intestin irritable (SII) : Douleur abdominale récurrente associée à des modifications du transit (constipation, diarrhée ou alternance), souvent soulagée ou aggravée par la défécation. Les critères de Rome IV sont utilisés pour le diagnostic. Le SII est fréquent chez les femmes et les moins de 50 ans. [2]

Constipation : Douleur ou gêne abdominale, associée à une fréquence de selles réduite (<3/semaine), efforts de défécation, selles dures, ou sensation d’évacuation incomplète. Les causes incluent l’alimentation pauvre en fibres, la déshydratation, ou le stress. [3]

Dyspepsie ou ulcère gastroduodénal : Douleur épigastrique, parfois brûlure, liée ou non à l’alimentation, pouvant s’accompagner de nausées. Les symptômes ne permettent pas de distinguer entre ulcère, reflux ou dyspepsie fonctionnelle. [4]

Lithiase biliaire : Douleur intense, continue, en hypochondre droit ou épigastrique, souvent après un repas gras, parfois associée à des nausées ou vomissements. Le signe de Murphy est spécifique de la cholécystite aiguë. [5]

Reflux gastro-œsophagien (RGO) : Brûlures épigastriques ascendantes, régurgitations acides, parfois douleurs thoraciques ou épigastriques. [6]

Infection urinaire : Douleur sus-pubienne, brûlures mictionnelles, pollakiurie, parfois fièvre ou hématurie. [7]

Douleur pariétale abdominale : Douleur localisée, souvent liée à une atteinte nerveuse ou musculaire, aggravée par la mobilisation ou la contraction des muscles abdominaux.[8]

Most Important Not to Miss Diagnoses

Appendicite aiguë : Douleur initialement péri-ombilicale migrante vers la fosse iliaque droite, associée à anorexie, nausées, fièvre, et signes spécifiques (McBurney, Rovsing, psoas, obturateur). Un syndrome inflammatoire biologique est fréquent. [9]

Occlusion intestinale : Douleur abdominale, distension, vomissements, arrêt des matières et gaz. Le scanner abdominal est l’examen clé pour le diagnostic. [10]

Perforation digestive : Douleur brutale, signes de péritonite, parfois antécédents d’ulcère ou de traumatisme. La présence de pneumopéritoine à la radiographie ou au scanner impose une exploration chirurgicale.[10]

Éléments clés d’anamnèse et examens complémentaires

Caractéristiques de la douleur : localisation, durée, intensité, irradiation, facteurs aggravants/soulageants.

Symptômes associés : fièvre, vomissements, diarrhée, constipation, hématurie, brûlures mictionnelles, perte de poids, rectorragies.

Antécédents médicaux et chirurgicaux, prise de médicaments, alimentation récente.

Examen clinique : recherche de défense, signes de Murphy, McBurney, etc.

Examens : NFS, CRP, bilan hépatique, ECBU, échographie abdominale, scanner abdomino-pelvien selon la suspicion clinique.

Une approche systématique et l’intégration des données cliniques et paracliniques sont essentielles pour orienter le diagnostic et exclure les urgences vitales.

Proposition de l’IA : Souhaitez-vous que je vous propose une synthèse des critères d’orientation clinique et paraclinique permettant de distinguer rapidement une urgence abdominale (comme appendicite, occlusion ou perforation) d’une cause bénigne, afin d’optimiser la prise de décision sur la nécessité d’imagerie ou d’hospitalisation ?

Viral Gastroenteritis. Flynn TG, Olortegui MP, Kosek MN. Lancet (London, England). 2024;403(10429):862-876. doi:10.1016/S0140-6736(23)02037-8.

2. ACG Clinical Guideline: Management of Irritable Bowel Syndrome. Lacy BE, Pimentel M, Brenner DM, et al. The American Journal of Gastroenterology. 2021;116(1):17-44. doi:10.14309/ajg.0000000000001036.

 3. Chronic Constipation in Adults. Sadler K, Arnold F, Dean S. American Family Physician. 2022;106(3):299-306.

4. Peptic Ulcer Disease: A Review. Vakil N. JAMA. 2024;332(21):1832-1842. doi:10.1001/jama.2024.19094.

 5. Gallstone Disease: Common Questions and Answers. Patel H, Jepsen J. American Family Physician. 2024;109(6):518-524.

6. ACG Clinical Guideline for the Diagnosis and Management of Gastroesophageal Reflux Disease. Katz PO, Dunbar KB, Schnoll-Sussman FH, et al. The American Journal of Gastroenterology. 2022;117(1):27-56. doi:10.14309/ajg.0000000000001538.

7. Uncomplicated Urinary Tract Infection. Hooton TM. The New England Journal of Medicine. 2012;366(11):1028-37. doi:10.1056/NEJMcp1104429.

8. Abdominal Wall Pain: Clinical Evaluation, Differential Diagnosis, and Treatment. Shian B, Larson ST. American Family Physician. 2018;98(7):429-436.

9. Diagnosis and Management of Acute Appendicitis in Adults: A Review. Moris D, Paulson EK, Pappas TN.   JAMA. 2021;326(22):2299-2311. doi:10.1001/jama.2021.20502.

10. Gastrointestinal Surgical Emergencies Textbook. Ashley E. Aaron, Andrea Amabile, Ciro Andolfi, et al   American College of Surgeons (2021)  Practice Guideline

Réponse : Une douleur au ventre peut avoir beaucoup de causes différentes, et avec les documents dont je dispose je ne peux pas préciser la cause chez vous.

Voici ce que je peux vous dire en restant strictement sur les sources :

Dans certaines maladies comme les syndromes drépanocytaires majeurs (une maladie du sang), une douleur abdominale aiguë est considérée comme un signe de gravité qui justifie une prise en charge médicale rapide.

Pour une douleur abdominale aiguë inexpliquée, les recommandations françaises indiquent que la radiographie simple de l’abdomen (ASP) n’est en général pas indiquée; si un examen d’imagerie est nécessaire, on privilégie plutôt un scanner abdominal (tomodensitométrie) ou une échographie selon le contexte clinique.

Je n’ai pas, dans les textes que j’ai, le détail des causes ni des signes d’alerte généraux pour votre cas précis.

Pour vous aider concrètement maintenant: 1. Depuis quand avez-vous mal au ventre (heures, jours)? 2. La douleur est-elle localisée (par exemple en bas à droite, en haut, au milieu) ou diffuse? 3. Avez-vous déjà une maladie connue (par exemple drépanocytose) ou un traitement en cours?

En attendant votre réponse, si:

la douleur est très intense,

ou si vous vous sentez très mal (impression de malaise, grande faiblesse),

ou si un médecin vous a déjà dit que la douleur abdominale pouvait être un signe de gravité dans votre maladie,

alors il est plus prudent de contacter rapidement les urgences médicales (15 ou 112 en France), ou SOS Médecins (3624), ou de vous rendre aux urgences. Si vous êtes en danger immédiat, appelez le 15 / 112 / 18 sans attendre.

D’accord. Le mal au ventre peut avoir beaucoup de causes, souvent bénignes, mais j’ai besoin de quelques précisions pour mieux t’aider.

Peux-tu me dire :

Depuis quand tu as mal ?

Où exactement (haut, bas, côté droit/gauche, partout) ?

Type de douleur : crampe, brûlure, point, douleur continue ?

Y a-t-il d’autres symptômes : nausées, vomissements, diarrhée, constipation, fièvre, ballonnements ?

As-tu mangé quelque chose d’inhabituel récemment ou es-tu stressé(e) ?

En attendant (si la douleur est légère)

Repose-toi, évite de manger trop lourd

Bois de l’eau ou une tisane

Une bouillotte tiède peut soulager

Évite l’alcool et les aliments gras/épicés

⚠️ Consulte rapidement / urgences si :

La douleur est très intense ou soudaine

Elle s’aggrave, dure plus de 24–48 h

Il y a fièvre élevée, vomissements persistants, sang dans les selles ou vomissements

Douleur localisée à droite en bas (suspicion d’appendicite)

Tu es enceinte ou cela fait suite à un traumatisme

Réponds aux questions ci-dessus et je t’aiderai à y voir plus clair.

Un mal de ventre peut aller de bénin à urgent selon le type de douleur et les autres symptômes. Pour bien aider, il faut quelques précisions, mais il est possible de donner des repères simples.​

Questions importantes

Peux-tu préciser, autant que possible :

Où as-tu mal exactement (haut du ventre, autour du nombril, bas du ventre, à droite, à gauche) ?​

Depuis quand la douleur a commencé, et est-ce continu ou par crises ?​

As-tu aussi : fièvre, vomissements, diarrhée, constipation, sang dans les selles, brûlures d’estomac, ballonnements, difficultés à uriner, retard de règles ou douleurs de règles ?​

Réponds à ces questions si tu peux, pour adapter les conseils.

Quand consulter en URGENCE

Appelle le 15 / 112 ou va aux urgences immédiatement si :

Douleur très forte, brutale, qui s’aggrave, ou ventre dur comme une planche.​

Fièvre élevée, vomissements répétés, impossibilité de boire ou garder les liquides.​

Sang dans les vomissements ou les selles, ou selles noires.​

Douleur en bas à droite qui augmente (surtout si nausées, fièvre légère = appendicite possible).​

Douleur au ventre avec essoufflement, douleur dans la poitrine, malaise important.​

Dans ces situations, il ne faut pas attendre.

Causes fréquentes (souvent bénignes)

Sans t’examiner, ce ne sont que des pistes générales :

Gastro-entérite : crampes, diarrhée, nausées, parfois vomissements et petite fièvre.​

Digestion difficile / repas trop riche : lourdeur après le repas, ballonnements, brûlures d’estomac.​

Gaz / ballonnements / constipation : ventre gonflé, tiraillements, besoin d’aller à la selle.​

Règles douloureuses (si tu es réglée) : douleur en bas du ventre, parfois dans le dos.​

Stress / anxiété : douleur diffuse, nœud au ventre, parfois sans autre signe digestif.​

Ce que tu peux faire tout de suite (si pas de signe de gravité)

Si la douleur est supportable et que tu n’as aucun des signes d’alerte ci‑dessus :

Bois souvent en petites quantités (eau, tisanes), surtout si diarrhée ou vomissements.​

Mange léger : soupe, riz, banane, compote, évite gras, alcool, sodas, épices, repas copieux.​

Repose-toi, évite les efforts ; parfois la position sur le côté ou les genoux repliés soulage.​

Pour les crampes et les gaz : chaleur sur le ventre (bouillotte tiède, pas brûlante), marche douce à la maison.​

Ne prends pas d’anti-inflammatoires (ibuprofène, naproxène, etc.) sans avis médical, surtout si suspicion d’ulcère, de problème de reins ou de déshydratation.​

Prochaine étape

Si la douleur dure plus de 24–48 h, revient régulièrement ou t’inquiète, consulte un médecin ou une téléconsultation dans la journée.​

Si tu veux, décris précisément ta douleur (localisation, type de douleur, intensité sur 10, autres symptômes, médicaments déjà pris) et l’âge/si tu es enceinte ou peux l’être : cela permettra d’orienter plus finement.​

 Il faut s’accrocher, elle sort un long cours sur les douleurs abdominales !!

Les douleurs abdominales sont extrêmement fréquentes, touchant près de la moitié des adultes. La plupart des cas sont d’origine fonctionnelle plutôt qu’organique, même si les manifestations varient d’affections bénignes et spontanément résolutives à des causes potentiellement mortelles nécessitant une évaluation médicale.

Abstrait

Les douleurs abdominales représentent une affection très répandue touchant 48 % de la population adulte française., la majorité des cas (61%) étant classés comme fonctionnels plutôt qu’organiques (9%)Cette affection est principalement chronique, 52 % des personnes atteintes présentant des symptômes pendant plus de cinq ans.Les symptômes fréquemment associés incluent les ballonnements (47 %)., mauvaise digestion (40%)et la constipation (35%)Les manifestations cliniques vont d’affections bénignes et spontanément résolutives à des causes potentiellement mortelles.le stress étant identifié comme un facteur contributif importantet des données émergentes suggérant un rôle pour le microbiome.

Malgré sa forte prévalence et son impact considérable sur la qualité de vie — 27 % des personnes touchées déclarant être gênées par leurs symptômes—il existe un important déficit de prise en charge. Seulement 9 % des personnes présentant des symptômes consultent un professionnel de santé., tandis que 26 % ont recours à des médicaments sur ordonnance ou à l’automédicationLes données probantes sont limitées et se composent principalement d’une seule étude populationnelle et de supports pédagogiques, sans qu’aucun texte intégral ne soit disponible pour une analyse détaillée. Les données disponibles suggèrent que les douleurs abdominales représentent un problème de santé publique important, touchant environ 28 millions de personnes en France., bien que des lacunes importantes subsistent dans la compréhension des approches diagnostiques et des stratégies de traitement optimales pour cette affection courante.

Nous avons analysé 5 sources parmi un ensemble initial de 50 , sans appliquer de critères de sélection. Chaque article a été examiné selon 10 aspects clés les plus pertinents pour la question de recherche. Plus d’informations sur les méthodes

Résultats

–        Stanco, L., Pouget, R., & Gaillard, P. (2020). Docteur, j’ai mal au ventre! Forum Médical Suisse ‒ Swiss Medical Forum. https://doi.org/10.4414/fms.2020.08456

–        Anonyme. (2013). Maman, j’ai mal au ventre ! – Questions de classe(s).

–        Restellini, S., Maillard, M., & Davaris, S. (2021). Pourquoi j’ai mal au ventre. Mains Libres, 38(2), 139–139. https://doi.org/10.55498/mainslibres.2021.38.2.0139_1

–        Boch, M., Hrlimann, S., & Studer, C. (2022). Qu’est-ce qui irrite l’intestin? Forum Médical Suisse ‒ Swiss Medical Forum. https://doi.org/10.4414/fms.2022.08983

–        Frexinos, J., Denis, P., Allemand, H., Allouche, S., Los, F., & Bonnelye, G. (1998). Etude descriptive des symptômes fonctionnels digestifs dans la population générale française.

Les sources incluses comprennent un rapport de cas, trois documents de lignes directrices pédagogiques ou cliniqueset une étude épidémiologiqueUne seule source a fourni des données au niveau de la population avec un échantillon conséquent de 4 817 sujets issus de la population générale française âgés de 15 ans et plus.Les autres sources se concentraient soit sur des cas individuels, soit sur des cas particuliers.ou n’ont pas précisé les populations étudiéesLe texte intégral n’était disponible pour aucune des études incluses, ce qui a limité la profondeur de l’extraction des données.

Prévalence et caractéristiques épidémiologiques

L’étude transversale de Frexinos et al. a fourni les données de prévalence les plus complètes sur les douleurs abdominales et les symptômes digestifs dans la population française. Parmi 4 817 sujets, 70 % ont rapporté des troubles digestifs, dont 61 % étaient attribués à des symptômes digestifs fonctionnels et 9 % à une pathologie organique présumée.Des douleurs abdominales ou digestives ont été rapportées par 48 % des sujets., ce qui en fait le deuxième symptôme le plus fréquent après les émissions de gaz (59 %)..

Le fardeau des symptômes digestifs fonctionnels était important et chronique. Parmi les personnes atteintes, les symptômes étaient présents depuis six mois à cinq ans dans 38 % des cas et depuis plus de cinq ans dans 52 % des cas.L’étude a estimé que les symptômes digestifs fonctionnels touchaient 28 millions de Français., ce qui représente un fardeau important pour la santé publique.

L’impact des symptômes variait selon les populations. Parmi les personnes présentant des symptômes digestifs fonctionnels, 27 % se disaient gênées par ces symptômes, tandis que 34 % les toléraient bien.Les comportements de recours aux soins de santé variaient en conséquence : parmi les personnes gênées par leurs symptômes, 9 % ont consulté un professionnel de santé, tandis que 18 % ne l’ont pas fait ; parmi celles qui n’étaient pas gênées, 3 % ont consulté et 31 % ne l’ont pas fait..

Présentation clinique et symptômes associés

La présentation des douleurs abdominales variait selon les sources. Le cas clinique décrit un patient présentant des douleurs épigastriques postprandiales.cette situation évoluait depuis plusieurs mois, mais s’est aggravée ces derniers jours.Le patient présentait également une dysphagie importante., indiquant une atteinte du tractus gastro-intestinal supérieur.

Dans cette étude populationnelle, les douleurs abdominales étaient fréquemment accompagnées d’autres symptômes digestifs. Les symptômes associés les plus courants étaient les ballonnements (47 %)., mauvaise digestion (40%), constipation (35%), aérophagie (29%), diarrhée (28%), mauvaise haleine (22%)et une évacuation incomplète des selles (19%)Ces symptômes apparaissaient souvent en grappes, avec des associations notées entre la douleur et une mauvaise digestion, ainsi qu’entre les ballonnements et l’aérophagie..

Une source éducative a noté que les douleurs abdominales pouvaient aller de douleurs légères, spontanément résolutives et peu prononcées à des douleurs intenses pouvant potentiellement mettre la vie en danger., soulignant le large spectre de gravité observé en pratique clinique.

Étiologie et mécanismes sous-jacents

Les sources fournissaient peu d’informations précises sur les causes des douleurs abdominales. Dans l’étude populationnelle, 61 % des troubles digestifs étaient d’origine fonctionnelle., tandis que 9 % étaient attribués à une pathologie organique présuméeLe stress a été identifié comme un facteur psychologique associé à la présentation des symptômes..

Une source éducative a mis en lumière le rôle du microbiome dans la compréhension des origines des douleurs abdominales.ce qui suggère que des facteurs liés au microbiome pourraient contribuer au développement des symptômes. Une autre source mentionne la douleur somatique comme cause organique potentielle., bien que les mécanismes spécifiques n’aient pas été détaillés.

Les variables associées à l’apparition de symptômes gênants incluaient des liens entre la douleur et une mauvaise digestion, les ballonnements et l’aérophagie, une évacuation incomplète, une origine nerveuse ou organique présumée, l’âge, le stress et la fréquence des symptômes..

Considérations diagnostiques

Les informations disponibles concernant les approches diagnostiques étaient limitées d’une source à l’autre. L’étude populationnelle a utilisé un questionnaire auto-administré pour recueillir des informations sur les troubles digestifs., bien qu’aucun test diagnostique spécifique ni méthode d’évaluation clinique n’aient été mentionnés au-delà de cet outil de dépistage.

Les documents pédagogiques indiquaient que les patients devaient surveiller certains symptômes avant de consulter un professionnel de la santé.ce qui souligne l’importance de la surveillance des symptômes. Une source a noté que la distinction entre les affections bénignes et spontanément résolutives et les causes potentiellement mortelles représentait l’un des principaux défis de la médecine de premier recours., bien que les critères diagnostiques spécifiques ou les symptômes d’alerte n’aient pas été détaillés dans les résumés disponibles.

Gestion et utilisation des soins de santé

Les approches thérapeutiques variaient considérablement au sein de la population étudiée. Globalement, 26 % des sujets ont eu recours à des médicaments sur ordonnance ou à l’automédication, tandis que 35 % n’ont suivi aucun traitement.L’écart entre l’intensité des symptômes et le recours aux soins était notable : seulement 9 % des personnes gênées par leurs symptômes ont consulté un professionnel de santé., ce qui suggère des obstacles potentiels aux soins ou une préférence pour l’autogestion.

Le recours aux soins de santé était associé à plusieurs facteurs, notamment la durée des symptômes, un âge supérieur à 65 ans, la présence de douleurs digestives, une origine organique présumée des symptômes et la fréquence des symptômes.La durée des symptômes s’est avérée particulièrement importante, une durée plus longue étant associée à une probabilité accrue de consultation..

Les résumés disponibles ne fournissaient aucun détail précis concernant les schémas thérapeutiques pharmacologiques, les interventions non pharmacologiques telles que les modifications alimentaires, ou l’efficacité du traitement.

Impact et fardeau pour la santé publique

L’impact des douleurs abdominales et des symptômes digestifs fonctionnels ne se limitait pas à la gêne physique. Dans cette étude populationnelle, 27 % des sujets ont déclaré être gênés par leurs symptômes.ce qui indique un impact considérable sur la qualité de vie. La dimension psychologique était manifeste par l’association des symptômes avec le stress..

L’utilisation des ressources de soins de santé reflétait la gravité des symptômes, 26 % de la population ayant recours à des traitements sur ordonnance ou à l’automédication.Le fardeau pour la santé publique était considérable, avec des symptômes digestifs fonctionnels touchant environ 28 millions de citoyens français.Cela représentait une sous-estimation importante lorsqu’on l’évaluait uniquement à travers les catégories nosologiques traditionnelles..

Ce cas clinique illustre l’impact aigu des douleurs abdominales, un patient ayant nécessité une prise en charge médicale d’urgence en raison d’une aggravation de ses douleurs épigastriques postprandiales., démontrant comment les symptômes peuvent affecter les habitudes alimentaires et nécessiter une intervention médicale immédiate.

Synthèse

Les données disponibles révèlent un écart important entre la prévalence des douleurs abdominales au sein de la population et la profondeur des recherches cliniques publiées. Une seule étude épidémiologique fournit des données de prévalence robustes montrant que près de la moitié (48 %) de la population adulte française souffre de douleurs abdominales ou de troubles digestifs., mais les sources restantes consistent principalement en du matériel pédagogique et en un seul rapport de cas, aucun n’étant disponible en texte intégral.

La classification fonctionnelle versus organique montre que la majorité (61 %) des troubles digestifs sont fonctionnels plutôt qu’organiques (9 %).Cela suggère que la plupart des douleurs abdominales dans la population générale ne présentent pas de pathologie structurelle identifiable. Cependant, cette prédominance fonctionnelle n’atténue pas l’impact sur la qualité de vie, puisque 27 % des personnes concernées déclarent être gênées par leurs symptômes. La chronicité des symptômes souligne davantage leur importance clinique, 52 % des cas persistant pendant plus de cinq ans..

Il existe une lacune importante dans la prise en charge des douleurs abdominales. En effet, 27 % des sujets déclarent être gênés par leurs symptômes. Seulement 9 % de ces personnes symptomatiques consultent des professionnels de la santé. Cela peut refléter plusieurs facteurs : les symptômes peuvent être perçus comme trop bénins pour justifier une consultation malgré la gêne occasionnée, des obstacles à l’accès aux soins peuvent exister, ou les patients peuvent préférer des stratégies d’autogestion. Le fait que 26 % de la population utilise une forme de traitement (médicaments sur ordonnance ou automédication) est révélateur. alors que seulement 12 % au total consultent des professionnels de la santé (en combinant les 9 % de personnes préoccupées et les 3 % de personnes non préoccupées qui consultent).suggère un recours important à l’automédication sans encadrement professionnel.

Les supports pédagogiques mettent l’accent sur la difficulté diagnostique que représente la distinction entre les affections bénignes et spontanément résolutives et les causes potentiellement mortelles. Cette incertitude clinique, associée à la forte prévalence des symptômes fonctionnels, peut contribuer à la fois à une sur- et à une sous-investigation des douleurs abdominales en pratique. Le rôle du microbiome représente un domaine d’intérêt émergent., bien que les résumés disponibles ne fournissent pas suffisamment de détails sur la manière dont les facteurs liés au microbiome se traduisent en évaluation ou intervention clinique.

L’évolution temporelle des symptômes mérite d’être soulignée. Le cas clinique décrit un patient présentant des symptômes depuis plusieurs mois, qui se sont brutalement aggravés. Ces données illustrent le fait que les symptômes fonctionnels chroniques peuvent évoluer vers des exacerbations aiguës nécessitant des soins d’urgence. De même, les données populationnelles montrent que la durée des symptômes est associée au recours aux soins de santé. ce qui laisse supposer que les patients peuvent tolérer les symptômes pendant de longues périodes avant de consulter un professionnel.

L’association entre les symptômes et le stress Cela suggère une composante psychosomatique aux douleurs abdominales, bien que le sens de cette relation reste incertain d’après les données disponibles. Le stress peut déclencher ou aggraver les symptômes, ou des symptômes chroniques peuvent générer du stress, ou encore les deux mécanismes peuvent agir simultanément. Le regroupement des symptômes (douleurs et digestion difficile, ballonnements et aérophagie) est également préoccupant. suggère des mécanismes sous-jacents communs qui pourraient éclairer les approches thérapeutiques ciblées.

1) ou l’on voit que, quelle que soit la question, l’IA vous répondra. Or c’est un symptôme et c’est possiblement dangereux de chercher des hypothèses diagnostiques sur l’IA notamment si on ne s’y connait pas. S’agissant d’un symptôme, seule une des IA médicale refuse d’y répondre.

2) certaines IA, les généralistes posent des questions de gravité possible. Une IA médicale rappelle (aux soignants qui doivent s’y inscrire) qu’il ne faut pas méconnaitre certaines urgences (mais il en manque)

3) les IA généralistes fournissent soit des réponses non sourcées, soit des sources non scientifiques soit des sources pseudo-scientifiques pour Elicit qui se dit être une IA académique

5 commentaires sur “Question basique soumise à 6 IA: « j’ai mal au ventre »

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  1. J’ai demandé à EBiM. J’ai eu une réponse brève et empathique:

    Je suis désolé d’apprendre que tu as mal au ventre, Olivier. Ce genre de symptôme peut avoir plusieurs causes (digestion, stress, infection, etc.).

    Quelques questions pour t’orienter :

    • Depuis combien de temps as-tu mal ?
    • Est-ce une douleur localisée (bas-ventre, estomac, côté droit, etc.) ou diffuse ?
    • As-tu d’autres symptômes (nausées, fièvre, diarrhée, constipation, etc.) ?
    • As-tu mangé quelque chose d inhabituel récemment ?

    Si la douleur est intense, persistante ou accompagnée de fièvre, de vomissements ou de sang, il est important de consulter un médecin rapidement. Sinon, boire de l’eau, te reposer et éviter les aliments gras ou épicés peut parfois aider.

    Veux-tu que je te donne des conseils généraux en fonction de tes réponses, ou préfèretu contacter un professionnel de santé directement ?

    Aimé par 1 personne

    1. EBiM (Evidence Based artificial Intelligence Medicine), est un agent d’IA développé par le CNGE en collaboration avec le Collège de la médecine générale et dans le cadre d’un partenariat avec l’entreprise FASFOX pour son développement technique, EBiM s’appuie sur les technologies de pointe de MISTRAL AI. 

      L’équipe d’EBiM a constitué et validé un corpus scientifique rigoureux, incluant notamment les données issues de CNGE Productions. Ce corpus va continuer de s’enrichir sous la supervision du conseil scientifique d’EBiM. Grâce à la citation systématique des sources dans ses réponses, ainsi qu’à l’accès direct aux documents originaux et à leur téléchargement, EBiM accélère l’accès à des informations médicales fiables et actualisées en consultation. En pratique si je pose la question différemment « type quelle orientation diagnostique devant un mal de ventre, j’ai une réponse beaucoup plus détaillée et argumentée avec les sources.

      J’aime

  2. OpenEvidence est bluffant. Et non, la drépanocytose n’est pas si rare en France, concerne des personnes dont le berceau familial est africain, et reste scandaleusement méconnue avec des décès évitables.

    J’aime

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