Je trouve ces obligations parfaitement justifiées. Elles sont garantes d’une prise en charge de qualité. Et je sais de quoi je parle, j’ai eu moi-même un cancer du sein. Je réagis donc négativement aux réactions de mes confrères, à la fois en médecin de direction chargé de les aider, et en (ancienne) malade concernée.
C’est consternant…
Parce qu’il s’agit seulement de la prise en charge des patients. Une réflexion appropriée autour de leur cas dans une réunion de concertation pluri-disciplinaire, une consultation d’annonce digne de ce nom, etc…
Si les médecins savaient combien leur discours est un monologue et pas un échange.
Reviennent en boucle , partout, toujours les mêmes arguments
– je n’ai pas le temps
– il est hors de question que je change quoi que ce soit à mes habitudes
– mes habitudes sont les miennes , donc elles sont forcément bonnes, les meilleures même
– je suis a quelques années de la retraite , hors de question de modifier quoi que ce soit… (Si, il en est vraiment question pourtant, de modifier tes habitudes, et c’est au bazooka qu’il faudra discuter, je le sens.)
– Je n’ai besoin de personne pour m’aider à prendre des décisions. J’ai des titres moi, j’ai travaillé à Gustave Roussy (NDLR: avant 1980 ! )
– SI je voulais, je pourrais. … (sauf que moi, je te garantis qu’il faudra pouvoir, et vite, même si toi pas vouloir… )
Fini le temps des Yaka Faukon…
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