A la date du 10 avril 2020, on parle de 2 catégories de tests biologiques pour le Coronavirus. L’un, la PCR, est déja opérationnel, pas chez tout le monde, l’autre arrivera bientôt, la sérologie
LE TEST PCR RECHERCHANT LA PRÉSENCE DU VIRUS DANS LE NEZ ET LE PHARYNX
Ce test est utile pour affirmer le diagnostic d’infection, et pour confirmer la guérison et le fait de ne plus être porteur du virus.
1)AFFIRMATION DU DIAGNOSTIC : il recherche la présence directe du virus dans un prélèvement naso-pharyngé. Il permet de confirmer si la personne, au moment où elle effectue le test, est infectée par le virus : c’est un test diagnostique pour confirmer une infection à Coronavirus
Ce test se fait uniquement sur prescription médicale : recherche de virus dans le nez par PCR (recherche un portage actif du virus)
Les indications de prise en charge concernent uniquement les patients présentant des signes cliniques d’infection par le virus SARS-CoV-2 :
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- Ce test est réservé aux personnes suivantes
- Ceux qui présentent des difficultés respiratoires
- Ceux atteints de maladies chroniques,
- les personnes âgées symptomatiques,
- les professionnels de santé symptomatiques,
- les femmes enceintes.
- Ce test est réservé aux personnes suivantes
Faire ce test chez les personnes symptomatiques a pour but de favoriser la prise en charge de patients fragiles et sévères. Cela n’a pas d’intérêt pour les personnes ayant des symptômes peu graves et une absence de facteurs de fragilité ou de risque
2) CONFIRMATION DE LA GUERISON : après disparition de tout signe clinique, dans le but de s’assurer de la fin de sa contamination (situation dite de « diagnostic de guérison »), le test PCR permet de s’assurer que l’on n’est plus porteur du virus
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- un résultat négatif devant être confirmé par un second examen 48 heures après.
Il ne faut pas se rendre en laboratoire pour demander à passer un test de dépistage. Si, et seulement si, vous bénéficiez d’une prescription, contactez le laboratoire par téléphone pour connaître la marche à suivre.
Attention aux faux négatifs : L’efficacité de la méthode de dépistage dépend aussi de l’endroit où est prélevé l’échantillon et de la façon dont est effectué le prélèvement : c’est un inconvénient majeur de ce test, qui peut être faussement rassurant
LE TEST SÉROLOGIQUE PAR PRISE DE SANG
Ce test va permettre de savoir si une personne est immunisée, qu’elle ait eu ou non des symptômes de l’infection Covid
Il sera réalisé au minimum 2 semaines après le début des symptômes
Ce test n’a pas d’intérêt à l’échelon individuel (sauf d’être soulagé par le fait que l’on est immunisé et que l’on ne risque plus rien). En revanche, on peut parfaitement avoir développé une immunité, mais être toujours porteur de virus (PCR positive), donc ce test n’est pas un test de guérison
En réalité, c’est un test intéressant sur le plan épidémiologique : c’est le seul moyen de déterminer de manière fiable la fraction de la population infectée par le virus
Pour le moment, en dehors des structures hospitalières, aucun test sérologique n’est validé en France, il faut attendre la fin avril.
La difficulté c’est qu’il y a beaucoup de Faux négatif en RT-PCR (30% a priori mais encore chez des personnes très symptomatiques) , en outre des patients guéris avec test negatifs, avait encore du virus dans les selles . Je pense qu’il reste un temps certain ou un certain temps et ce même à des seuils très bas , ce qui expliquerait les doubles contaminations qui n’ en sont pas . Mais je me pose la question , c’est peut être la cinétique normale de tout virus . Combien de fois , j ai entendu après une bronchite un peu cognée, des signes qui persistent plus d’un mois
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une question à la gastro sur les anti TNF
je n’osais pas le dire car l’utilisation de ce traitement n’est pas ma spécialité ( geriatrie ) mais je viens de lire un article dans le Lancet en date du 9 avril je partage leur avis et je vous livre le titre : Trials of anti-tumour necrosis factor therapy for COVID-19 are urgently needed.
Les patients critiques Covid ont une augmentation de d’ interleukine (IL)-1, IL-6, TNF, and interferon gamma . Ces patients ont une proliferation en excès de monocyte avec le recepteur TNF d’après les anglais.
Dans la souris , dans les cas sévères de grippe ou de virus respiratoire il y a une amélioration suite à la prise d’anti-tnf. Il y a donc un potentiel thérapeutique (non pas de traiter le SARS-covi-2) mais bien l’orage immunologique .
je pense que cela mérite d’être essayer , votre avis ?
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J’ai exactement le même avis. Je me suis posé la même question. Déjà il serait intéressant que les gastro essayent de voir si leurs patients sous anti TNF sont moins atteint de COVID que la population générale.
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