Un point actuel sur la très prometteuse application pour les portables, appelée StopCovid, qui ne sera en fait pas prête pour le déconfinement. Sortie prévue début juin si tout va bien
Il s’agit d’une application actuellement développée en France par des chercheurs et des entreprises sous la houlette du gouvernement, mais dont le prototype n’est pas suffisamment abouti pour qu’on puisse l’utiliser en mai.
Il y a un problème notamment d’accord avec Apple pour pouvoir faire fonctionner l’appli sur les Iphones. Idem avec Google pour Android. C’est un problème technique autour du Bluetooth des smartphones et d’un blocage par Apple de leur fonctionnement en « arrière plan ». En résumé, l’appli de localisation ne pourrait fonctionner que si elle est constamment affichée sur le téléphone de l’utilisateur. En résumé, l’appli de localisation ne pourrait fonctionner que si elle est constamment affichée sur le téléphone de l’utilisateur. Ce qui est compliqué et vide les batteries. Elle doit pouvoir fonctionner en arrière plan.
Par ailleurs les principes et détails techniques présentés par A&G n’ont pas convaincu le gouvernement français. Le modèle choisi par la France est centralisé versus le modèle A&G décentralisé. La bagarre vient de la discussion de ce qui est le plus protecteur pour l’utilisateur.
En matière d’appli tracking, Les expériences des autres pays ne sont pour le moment pas très concluantes. Par exemple, à Singapour, ou la 1ère appli avait fait sans A&G, la stratégie a du être changée, car s’est révélée insuffisante, plombée par les problèmes d’accès au Bluetooth. Elle vient d’être complétée par un QR code que doivent scanner les personnes en entrant dans les lieux publics.
L’Allemagne, quand à elle est partie directement sur les solutions proposées par A&G.
En Autriche, les applications de ce type ont été très peu utilisées et sont déjà pratiquement abandonnées.
Pour conclure, les seuls consensus sur #StopCovid =
– c’est une appli en retard de développement qui devrait sortir début juin
– elle ne suffira vraisemblablement pas à retracer tous les contacts pour isoler les personnes à risque.
– il faut s’appuyer sur une autre méthodologie de tracing
La France va donc s’appuyer sur un suivi ultra-moderne, qui a fait ses preuves de longue date : le suivi manuel (ou intellectuel ? c’est à discuter!)
Le tracing sera effectué à plusieurs niveaux, le premier par le repérage effectué par les médecins, ensuite par des « brigades sanitaires » composées de personnels de l’assurance maladie, et d’administratifs, dont je parlerai dans le prochain post.
Pour terminer voici la définition de qui sera considéré comme un sujet contact à tester dans le tracing Covid
Personne ayant été en contact avec le malade dans les 48 heures précédant l’apparition des premiers symptômes du malade et
– échange d’une durée d’au moins 15 minutes sans masques
– et avec un éloignement de moins d’un mètre
Plus de 15 minutes à moins d’un mètre, sans masque… à part les amants et les maîtresses, ça ne devrait pas faire grand monde par les temps qui courent, comme dirait Neil Ferguson, épidémiologiste spécialiste du sujet.
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j’en conviens !
on se fait un monde de cette histoire de cas contact à ce qu’il semble
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Site original ! bonne continuité
https://www.medespoir.ch
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