Et pour autant, ce n’est pas simple
De généraliste à spécialiste, on travaille ensemble, sans se connaitre forcément en vrai. La représentation des qualités du correspondant est donc indirecte, fonction de ce que relatent les patients, du ressenti qu’ils donnent d’un praticien. Puis aussi des ordonnances faites par les praticiens, dont la clarté et la qualité sont un reflet à mon sens assez fidèle de certaines qualités du médecin. Et aussi les courriers échangés, les coups de téléphone, etc. Tout ce qui fait qu’un généraliste envoie ses patients vers tel ou tel autre spécialiste, tout ce qui fait que les spécialistes en question disent au patient: ah il est vraiment bien , votre médecin traitant
Dans un établissement de santé, c’est autre chose. Les médecins se connaissent, donc il n’y a pas cette part du mystère qui auréole un correspondant peu ou mal connu. Il y a aussi des relations de pouvoir, bien plus pregnantes qu’on veut bien l’imaginer, qui font que l’on adresse plutot à certains praticiens qu’à d’autres. Des jalousies. Pourquoi untel lui a t’il envoyé ce patient et pas à moi ? Des amitiés, des inimitiés , parfois vraiment profondes, qui vont jusqu’ à parasiter les activités médicales; c’est tout un art de travailler dans un établissement de santé et de savoir garder de bonnes relation avec tous les confrères de la structure !
Personnellement je me demande comment peut on » vivre » à l´hopital. S´il n´y avait pas tout ca, bosser la bas serait reellement super….pourquoi personne n´en prend conscience. Pourquoi rien ne change pour donner le meilleur soin possible?
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