Pourtant, je sais bien que quiconque qui me connaitrait me reconnaitrait en lisant mon blog, bien évidemment. Pour les autres, ils s’en moquent pas mal de savoir qui je suis dans la vraie vie.
Aux débuts de ce blog, donc, j’avais tendance à mettre à nu mes pensées et mes sentiments. On dirait que je n’ose plus, que j’ai une crainte qui me retient, une peur de faire peur au lecteur, ou de me faire peur
J’ai toujours pourtant cette envie de parler de moi, et je n’ose pas tout dire. Enfin, il n’y a rien de bien grave à cacher, sauf mes pensées les plus secrètes…
Ce qui d’ailleurs traduit mon attitude habituelle. Mes pensées m’ont toujours été inavouables.
Donc on ne change pas en passant sur le net. Quand on ne sait pas se confier à ses proches, finalement, on ne sait pas bien non plus se confier à la toile.
En fait c´est surtout la peur d´etre lu. L´nconvénient et l´avantage c´est qu´on risque d´etre lu… par tout le monde. Mais les choses viennent malgré tout, tout seul.
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La narration est un exercice de transfert qui permet de vider son intimité en publique dans la précaution de la fiction. Parler de soi en parlant d’un Autre.
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En l’occurence, je trouve que c’est souvent se découvrir soi en lisant un autre…
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« Quand on ne sait pas se confier à ses proches, finalement, on ne sait pas bien non plus se confier à la toile. » C’est justement la question que je me pose depuis un moment déjà – sans tenir de blog, je participe à quelques sites, et je me rends compte que plus je participe, plus il y a des choses « persos » que je ne veux pas poster, même avec un pseudo. La peur d’être lu, effectivement, seulement il n’y a que comme cela qu’on arrive à toucher l’autre, comme je trouve votre blog, touchant. J’espère que vous allez continuer – si vous ne voulez pas poster des pensées trop intimes pour le moment, il y a plein de choses intéressantes à écrire sur votre quotidien. Et peut-être que le deuxième aspect reprendra le dessus plus tard, si vous enressentez le besoin.
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Bonjour, assez nouvelle ds le domaine des bloggeurs, je m’y sens ma foi, assez bien…Dire que j’étais réfractaire au net et à tout ça…je critiquais un max…puis partie en Australie un an, j’avais du temps et je me suis dit quand même « Il faut être moderne ma vieille » alors j’y ai passé bcp de temps. Maintenant c’est OK. On peut tjrs aller chez un « bon » psy pour tout dire et encore…Il faut se lâcher, même en face en face on ne dit pas tout, reste le divan (on se laisse aller) Les blogs restent un échange, il faut « savoir » ce qu’on écrit et ensuite assumer surtout si vous avez donner l’adresse à des amis. En tout cas votre blog est interessant, j’y reviendrai. Merci ML.
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Je ressens exactement la même chose.
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Creuser les mots tracer trancher dans la chair des souvenirs à venir vers soi et les autres là ou on attend rien à voir mais à comprendre avec des ciseaux sur des feuilles lardées de textes hirsutes. Creuser l’incompréhension et danser en rond pour sortir ivre des pièces étroites de l’apparence.
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Oui j’ai un peu le même sentiment… Au début envie de parler de moi, de ma vie, de ce que je ne confie même pas à mon homme… et puis ça va plus je parle de médecine, de mes patients, mais pas de moi… Parce que j’ai peur qu’on me reconnaisse ? Parce que même à des gens que je ne connais pas j’ai peur de confier les pensées les plus intimes ? Du coup il y en a que j’écris et que je ne poste pas…
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l’anonymat est tellement confortable que je ne peux toujours pas décider de le lever. Même mon beau-frère est venu sur le blog sans comprendre que je me cachais derrière. S’il avait cherché un peu il m’aurait surement reconnue, mais il a juste lu un article et a laissé un commentaire avant de faire demi tour.
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