eperlans

Ca commence par l’achat des lignes adaptées à la pêche aux éperlans dans le port. Début modestes ! pas question de s’attaquer aux bars !

Déja dans le magasin, ils ne sont pas du même avis sur ce qu’il faut pour attrapper des éperlans. Allez on prend tout, on verra

Sur place, nous disposons donc de 2 lignes montées sans se piquer, et d’un filet plat, dénommé carrelet. Le filet est chargé de pêcher des crevettes, censées servir ensuite d’appâts sur les lignes.

Sauf que hier, ou nous n’avions que le carrelet, et pas les lignes, les crevettes pullulaient. Aujourd’hui elles se font désirer, sont tellement petites qu’elles repassent à travers les mailles du filet.

Une heure bredouille plus tard, alors que nos voisins de port capturent des poissons, décision est prise de passer aux moules. Achat de quelques moules chez le marchand de coquillage en face. Au premier accrochage d’une moule sur l’hameçon , un poisson mord dans les 20 secondes. On a eu le temps de le voir sortir de l’eau, mais comme la ligne était dans mes mains, je me suis révélée incapable comme a peu près toujours , de le ramener à la rive.

Néanmoins, ce premier poisson, même décroché intempestivement, redonne un moral d’acier aux troupes. Fiston et cousin reprennent les lignes avec confiance et enthousiasme. Dommage, tous les autres pêcheurs sont partis entre temps, et n’assistent pas à notre victorieuse pêche à la moule. 6 éperlans plus tard, la marée commence à descendre, les poissons vont se coucher et les valorieux pêcheurs fatiguent.

Les poissons ont modestement fini dans la poêle, et leur vie dans nos estomacs satisfaits.

Demain, maintenant que nous avons la technique bien en main, on arrive chargés de moules et d’enthousiasme pour une nouvelle tentative.