inégaux en droits…

Une mère avait 3 enfants de 2 pères différents. Les 2 premiers enfants étaient de père numéro 1. Le troisième de père numéro 2.

 

Le premier père était assez  fortuné, mais il était  parti avec la fortune.  Comme il était parti pas content, il ne s’était plus préoccupé de financer la vie de ses enfants, hormis l’inévitable pension alimentaire, dont le plus gros défaut dans les temps anciens était de ne jamais être revalorisée et de s’arrêter aux 16 ans des enfants. En plus, il s’était acoquiné avec une vioque qui s’empressa de tout dilapider, et, mieux encore de détourner tout ce qui en restait au moment de sa disparition. Les 2 enfants du père numéro 1, après n’avoir pas vécu avec leur père, après n’avoir pas vécu avec l’argent de leur père, n’avaient  finalement hérité de rien. Heureusement, ils ont de bons métiers. Certes ils se crèvent  des 70 heures la semaine, mais avec ça, ils font vivre leurs familles respectives. Enfin, il ne faudrait pas qu’il arrive une tuile, parce qu’ils n’ont pas de matelas, et pas d’économies.

 

La mère n’aimant pas la pauvreté, ayant admis en ces années 60 que le mariage était une excellente méthodologie pour prendre l’ascenseur social, avait épousé en secondes noces père numéro 2, très fortuné, celui la. Ils eurent donc un enfant numéro 3, demi-frère des 2 précédents. Au décès de son père, enfant numéro 3 hérita de toute la fortune de son père et sut qu’il était tranquille jusqu’à la fin de sa vie, sans souci financier de présent ni de futur.

 

Cependant, la mère aimait ses 3 enfants pareils, et peut-être même avait elle un faible pour les 2 premiers. Cependant, elle dépendait financièrement du troisième, qui était maintenant propriétaire de tous les biens y compris celui ou elle vivait, et d’un autre qui leur procurait un revenu commun.

 

L’inégalité venait de ce que la mère traitait ses 3 enfants sur un pied d’égalité, alors que les circonstances les avait en réalité rendus très inégaux. Il y avait d’un côté ceux qui regardaient briller les richesses de la mère et de leur frère, tout en continuant à se crever pour gagner leur vie au quotidien, espérant qu’aucun incident ne leur arrivât, qui les plongerait dans la faillite et le péril financier. Et de l’autre, la mère, totalement aveugle à cette dissymétrie, et qui en plus ne prenait aucune décision financière sans que l’enfant riche héritier ne soit avec elle. La mère  avait peur de léser cet enfant riche dès lors qu’elle songerait à donner quelque chose aux autres, tant elle avait conscience que tout ce qui lui appartenait venait d’un autre père que celui de ses enfants. Du coup, elle s’accomodait de cette inégalité dans un confortable aveuglement, et elle ne donnait rien, absolument rien aux autres. Du coup, eux qui restaient dans le rien, tout en voyant l’opulence du reste de la famille, ils finissaient par se sentir franchement lésés.

 

C’est étonnant comme Noël faisait encore plus durement ressentir cette inégalité.

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