Unique :
Le malade est unique. Même s’il a souvent l’impression de manquer de considération, d’être vu trop hâtivement, d’être un numéro, chaque malade que nous voyons est unique. Chaque malade est différent de tous les autres, ne ressemble à aucun autre. Chaque malade peut se prévaloir de son caractère unique.
Seul :
Si le malade vient seul, il est seul. Sinon il est accompagné par un membre de son entourage.
Si le malade se sent seul, il demande à être accompagné par les soignants. La solitude l’accompagne souvent, et s’accentue en cas de maladie. Selon la qualité de l’accompagnement et la manière dont le malade s’en accomode, il dira qu’il s’est senti peut-être un peu moins seul, ou pas.
La confusion nait de ce que le malade n’est jamais le seul. L’Unique, oui, mais pas le seul. Donc pas bénéficiaire d’autant de temps qu’il le voudrait de la part de son médecin. Ni d’autant d’attention. D’où une sensation parfois de rejet, qui renforce son sentiment de solitude, qui lui donne l’impression qu’on ne le prend pas au sérieux, que l’on néglige la gravité de sa maladie, qu’on le condamne au silence.
Conclusion
En matière médicale, le malade est bien l’unique, mais pas le seul.
Votre commentaire