Résultat des discussions : mise au point aimable avec un des dirigeants, plus musclée avec l’autre, qui m’énerve chroniquement, mais… on a fini quasiment dans les bras l’un de l’autre, très émus des échanges
Quoi que je fasse, je ne suis pas partante pour me fâcher avec les gens avec qui je bosse, cela gâche trop l’ambiance, donc je fais toujours en sorte de rattrapper
Sauf un détail, d’importance. Même après mise au point, même après accord, on ne changera personne, ni eux, ni moi, donc cela a toutes les chances de recommencer.
Je réalise à quel point une partie des relations repose sur la lutte d’influence pour affirmer et se réaffirmer la position que l’on occupe ou voudrait occuper. Je crois que pas mal de gens, fussent ils au sommet de la hiérarchie, se sentent remis en question très souvent, sont fragiles vis-à-vis d’eux-mêmes et de leurs collaborateurs. Est-ce que c’est une sensation d’occuper une place non méritée, ou une place instable dont il faut sans cesse recadrer les dimensions et la fonction ?
Bravo pour cette gestion de crise, je suis admirative…Il n’est pas toujours facile de se faire entendre et en plus de rester zen. Bon courage pour la suite.
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Félicitations d’avoir su garder la communication ouverte. De mon côté, c’est vraiment cassé avec un moins un de mes détracteurs et je doute fort que ça revienne avant la fin de la mission… Certaines choses ont été dites, sans haussement de voix, qui sont difficilement pardonnables : par lui, « je te considère comme incompétente et irresponsable » et par moi « tu n’as pas ta place sur une base subantarctique ». Et comme aucun de nous ne reviendra sur ce qu’il a dit, étant convaincu d’avoir raison… C’est rassurant de voir que ça peut se passer autrement dans la vraie vie (sur les bases comme la nôtre, chaque année il y a des incompréhensions de ce genre). Continue ta gestion avec la même intelligence !
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