- Le malade ne se résume pas à l’organe que vous allez lui opérer. Autour, il y a une personne.
- En période post-opératoire, acceptez que les petits tracas prennent le pas sur la grande maladie. Ne les balayez pas d’un revers de main.
- Quand vous balayez un symptôme d’un geste impatient, ou d’un silence éloquent, le symptôme peut s’accentuer.
- N’occupez pas tout le temps de la rencontre à parler. Laissez le patient s’exprimer. Il a des choses à dire. Même si ses préoccupations vous paraissent accessoires, acceptez les, et répondez.
- Vous ne perdrez pas votre temps en laissant la parole. Des études scientifiques démontrent qu’un patient cesse spontanément de parler au bout de 2 minutes. Les études montrent aussi qu’un médecin laisse parler son patient en moyenne 15 secondes avant de lui couper la parole.
- Tentez cette question en fin de consultation: « avez- vous d’autres questions » ? N’ayez pas de crainte… en général, le patient répond que non, ou bien pose une seule question précise, correspondant à ce qui le préoccupe.
- Quand un patient a mal compris, c’est que vous avez mal expliqué.
- Comment être certain qu’un patient a compris vos explications ? demandez-lui de les restituer. Question: qu’avez vous compris? S’il n’a rien compris, réexpliquez. La seconde fois normalement, il écoute.
- Comprenez que les préoccupations de chaque malade sont différentes. Ne leur parlez pas tous de la même manière. Pour connaître les préoccupations d’un malade, demandez-lui !
- Votre acte chirurgical vous satisfait ? Félicitez le patient, il y est pour beaucoup. Beaucoup plus que vous, non ? ..
- Assurez vous de la qualité de la prise en charge du patient par votre équipe
- Faites attention aux conversations en aparté que les patients entendent
- Respectez le « temps psychique » de vos malades. L’annonce d’un cancer est un choc, qui « bloque » le cerveau. Mieux vaut mieux abréger la conversation, et ouvrir la porte en proposant une autre rencontre très rapide.
- Ne jamais laisser pas les patients « se débrouiller avec leur cancer » après l’annonce. Donnez toujours un repère, nouvelle consultation avec vous, ou un de vos collègues.
- Balisez le suivi. Ne laissez pas des patients repartir chez eux sans repères de suivi.
Si tous pouvaient vous lire et mettre ça en pratique !
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c’est souvent quand ils sont malades à leur tour qu’ils mettent enfin ça en pratique
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