les conséquences des traitements

En l’occurence dans le cas qui m’intéresse, une mastectomie totale et un curage ganglionnaire.  Suivies d’une reconstruction mammaire.

Pas de chimio , pas de rayons, presque rien en somme…

Conséquence de l’opération, on t’interdit plein de mouvements du coté opéré. Pas de charge lourde, pas de sac sur l’épaule qui coupe la circulation, attention aux mouvements forts, tennis, crawl.
Malgré ces précautions, qui à la longue finissent par lasser, une capsulite de l’épaule s’installe discrètement, et aussi un syndrome du canal carpien. On se réveille donc avec les 5 doigts morts le matin, mais comme cela passe, on n’y prend pas plus d’attention que ça. Ni a la diminution incontestable de la force musculaire, aux fourmis quand on lève le bras…. De toutes façons, à quoi bon . Ce n’est pas grave, à côté du cancer , tout ça…

Alors tu prends vite l’habitude de tout faire avec le bras opposé. Et voici de ce côté que quelque chose commence a changer. Une discrète douleur au coude, dont on attend qu’elle passe, comme d’habitude, et qui ne passe pas. Elle s’installe confortablement, se fait plus présente, plus précise, et finit par devenir permanente, gênante lors du moindre mouvement.

Comme tu es médecin, entourée de spécialistes, aucun ne prend bien sur en considération ta plainte.Qu’est ce qu’elle a encore à nous faire suer, celle la, avec ses douleurs !

Enfin, quand ça devient psychiquement intenable, la gêne ne te quitte pas et t’handicape dans les mouvements professionnels, tu ne peux plus tenir ton appareil. Tu décides enfin de te faire examiner correctement par un vrai docteur, et tu prends la douche. Ou tu commences à soigner cette épicondylite, ou bien ça va se finir par 2 mois d’arrêt de travail avec les 2 bras en écharpe….