que choisir ?

Additionner les activités, entre le partage d’activités médicales de consultations et d’actes, la prise en charge des patients, avec des pathologies souvent lourdes, des exigences de plus en plus pressantes. Ca pour plus de la moitié,  et de l’autre côté des activités de coordinateur des praticiens, et des dossiers à gérer, pondus par d’insondables administratifs, qui génèrent d’innombrables cases à remplir en totalité.

Il va y avoir un moment ou je vais avoir à opérer...  un choix.

Je ne sais ce qui va me contraindre à choisir…

Ce n’est pas ma fatigue, dont j’ai réussi jusqu’à présent à faire une alliée, une sorte de drogue qui me donne des ailes.

Ce n’est pas ma famille, en tous cas pas pour le moment, si rien ne s’y passe de grave qui doive me rendre disponible. Ma famille , elle dispose déja de tout le temps pendant lequel je ne travaille pas. Le temps qui me manque cruellement est celui que je devrais me consacrer à moi-même. De ce côté la, rien, le néant absolu, la négligence de soi, la reprise d’une ascencion dans les kilos, tout dérape, dans l’incontrôle. J’ai perdu la pédale de frein !

Ce seraient des propositions que l’on me ferait d’avancer dans la hierarchie de la direction ? Aie, voila la question gâchette , celle qui fâche… mon ambivalence est à l’extrème sur ce sujet. D’abord parce que je supporterais mal que l’on ne me fasse pas de proposition. Compte tenu de mes activités, ces propositions, selon moi, sont légitimement à venir en 2009. Leur absence me perturbera, mais leur réalité encore plus. Parce que, dès lors que une ou des propositions me seront faites, j’aurai à y donner une réponse. Aïe … car je sais pertinamment que dire oui à une chose, sera automatiquement en sacrifier une autre. Or, je suis justement dans cette situation, en fonctionnement en flux tendu,  parce que je ne veux pas décider du sacrifice que je ferai, que je devrais déja commencer à faire, avant d’être engluée dans cette spirale …